Oscar St John Beth ♠ Fils inconnu, retrouvé et chéri, a.k.a. le sale gosse
- Spoiler:
Je ne sais plus ce que j'ai pensé, quand j'ai appris - lu - la nouvelle. Je ne sais plus si j'ai détesté ce gosse, ou plutôt l'idée d'en avoir un, avant de haïr Joy du plus profond de mon être pour m'avoir caché pendant tout ce temps que j'étais père, et d'avoir trouvé le moyen de m'atteindre encore après toutes ces années. Je ne sais plus. C'était confus. C'était peut-être les deux en même temps. Mais quand, après plusieurs minutes et introspections, j'ai fini par réaliser que j'étais père, que j'avais un fils, de douze ans qui plus est, dont j'allais devoir m'occuper, et bien... j'ai complètement paniqué. Et ça s'est traduit par un nombre inconnu de verres d'alcool ingurgités et un scandale lors d'un gala de charité. Mais, au final, le lendemain matin, même avec une gueule de bois monumentale, ça ne changeait pas les faits, et ma peur panique non plus.
Comment étais-je supposé m'occuper d'un gamin, moi qui ne sait même pas s'occuper de moi convenablement ? Franchement, c'est clair, j'y connais rien aux gosses. Je sais pas ce que ça bouffe, je sais pas quand c'est sensé dormir, je sais même pas comment ça pense. J'y connais rien. J'ai eu peur de le casser, puis je me suis rappelé qu'il avait douze ans maintenant, et me suis fait mentalement la réflexion que c'était peut-être mieux comme ça, d'avoir éviter la période bébé qui fait la taille de ma main, parce que j'aurais risqué de briser, j'aurais dû changer les couches qui puent et j'aurais dû me lever en plein milieu de la nuit lorsqu'il aurait braillé.
Mais après, j'ai aussi pris conscience du fait, que, justement, il avait douze ans. Donc, c'était encore un gamin, mais capable de parler, de me tenir tête, de râler, de faire des crises d'ado pré-pubère, en gros, de me rendre la vie impossible.
Finalement, j'ai bien été obligé de l'accueillir. De toute façon, je pouvais faire celui qui n'en avait strictement rien à foutre aussi longtemps que je le voulais, c'était en revanche difficile de me mentir à moi-même à ce point: j'avais peur, oui, mais j'étais aussi curieux, et, bien sûr, humain. J'avais envie de le connaître, ce gamin. Mon fils.
Mais au fond, ce qui me fait peur, ce qui me fait vraiment peur... c'est d'être un aussi mauvais papa pour lui que l'a été mon propre père. J'ai aussi eu les rapports des services sociaux. J'ai compris qu'il avait plus ou moins été délaissé par sa mère, même si personne ne sait réellement comment ça se passait. Comment diable s'occuper d'un enfant qui a sans doute été maltraité, du moins été délaissé et presque abandonné pendant toutes ces années? Comment je suis sensé faire? En suis-je seulement capable?
Il est arrivé il y a peu à Kuyden. C'est loin d'être la joie tous les jours, je l'avoue. J'ai parfois envie de l'étriper tellement il est insolent et se fiche de moi. Il n'a pas du tout l'air d'être traumatisé, juste d'être un véritable sale gosse. Si cela m'a un peu surpris au début, on m'a dit que c'était normal, que c'était sans aucun doute sa façon à lui de se préserver. Et puis, au final, la surprise est passée en laissant place à la compréhension: après tout, c'est bien le fils de son père.
C'est justement pour ça qu'il est insupportable.
Barney Ray ♠ But if you loved me, why did you leave me?
Je suis malade. Malade d'amour pour cet homme. Petit à petit, il a défait mes poings fermés, il a brisé toutes les barrières jusqu'à atteindre mon coeur. Touché. Et je sais que c'est trop tard pour revenir en arrière. Et pourtant, j'ai peur. Je suis mort de trouille. J'avais pourtant promis de ne plus jamais m'attacher à quelqu'un de cette façon. Mais l'amour demande rarement la permission avant de nous contaminer. De nouveau, je me sens comme un con devant quelqu'un. Mais ça n'a rien à voir avec Joy. C'est plus profond, plus puissant, plus... destructeur. Il me donne envie de me battre pour lui, il me grise, il me rend ivre. Je ne peux pas lutter contre ça. Ça me flanque le vertige, me donne envie de fuir, et en même temps de lui offrir tout ce qu'il souhaite et plus encore.
Mais je me comporte mal, je lui fais du mal, je ne le mérite pas, et pas un jour ne passe sans que la peur de le perdre me quitte. Ma chute serait irrémédiable.
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Barney a disparu. Il n'a laissé place qu'à ce monstre ignoble et sans merci dont le rire machiavélique hante mes nuits et dévore peu à peu ce qu'il me reste de Barney : les souvenirs, qui, plus le temps passe, se transforment à un moment ou à un autre en vision d'horreur. Et parfois, dans la terreur de la nuit, au beau milieu de cette obscurité oppressante, dans un excès de folie cauchemardesque, je me demande si le Barney que j'ai connu a vraiment existé.... Puis je réalise, j'étouffe, je suffoque, et laisse la honte, la culpabilité et la faiblesse prendre totalement possession de moi, jusqu'à ce que, terrassé par la fatigue, je ne finisse par m'endormir.
Charles Oswald Monroe ♠ Le beau-frère insupportable
Charles, c'est mon beau-frère. Je ne l'apprécie pas le moins du monde, mais j'ai pas trop le choix de le supporter, puisque ma merveilleuse petite soeur - bien trop bien pour lui - à décider de l'épouser. Ah, les joies de la famille! Du moment qu'il la rend heureuse, je dis rien et on fait comme si on s'adorait devant elle. Mais j'ai des doutes concernant sa fidélité, enfin je suis peut être parano mais avec lui je préfère m'attendre à tout... Je l'ai à l'oeil, en tout cas, et si j'apprend que mes soupçons sont réels, il va VRAIMENT souffrir. J'ai protégé ma soeur pendant toutes ces années et je continuerai à le faire même si ça devrait être à lui de le faire.
Entre nous, c'est une guerre perpétuelle, et j'avoue que je m'y suis habitué. Lorsque je ne suis pas à Nowhereland pendant un certain temps pour un tournage, il me manque presque. Après tout je ne m'ennuie pas avec lui. Et je sais, au fond, que, comment dire... ça reste la famille : s'il a une merde, je l'aiderai. Et je suis presque sûr que de son côté c'est la même chose en ce qui me concerne.
Il est passionné par la magie, le subconscient, cette "vingt-cinquième heure". Si parfois j'avoue que ça m'intrigue un peu parce qu’apparemment mon neveu y est enfermé, la plupart du temps je m'en occupe absolument pas, je trouve ça bien trop dingue.
Chris Monroe ♠ Neveu fragile et fort à la fois
L'un de mes deux neveux. Il est un peu étrange, mais adorable, et je suis protecteur avec lui comme avec Gabriel et Mina. Il est sensible, et surtout très fragile physiquement. Je ne sais pas trop d'où ça vient, et Charles non plus apparemment, puisqu'il ne parvient pas à le guérir... Je soutiens rarement mon beau-frère, mais dans ce cas-là, j'espère de tout coeur qu'il pourra faire quelque chose. Personnellement, je ne peux rien faire, si ce n'est éviter qu'on fasse du mal à Chris. Je sais que c'est un garçon plein de rêves, et j'espère qu'il pourra les réaliser un jour.
Gabriel Monroe ♠ Neveu disparu
Mon deuxième neveu. Je m'entend très bien avec lui. Ou du moins, je m'entendais très bien avec lui. Mais ça fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu. Il a disparu. Charles et Beverly ont expliqué publiquement qu'il était parti faire des études en Russie, mais je n'étais pas dupe, surtout vu comment ils avaient l'air dévasté. Alors Charles m'a avoué l'existence de cette vingt-cinquième heure à Kuyden. Apparemment, Gabriel y serait enfermé. Et même si ça me dépasse, même si ça me révolte, je ne peux rien contre ça. J'aimerais le sortir de là, mais je ne peux rien faire. Je sais que Charles fait tout ce qui est en son pouvoir pour le libérer. Il doit réussir. Mon neveu ne peut pas rester dans ce "monde parallèle" autant de temps. C'est hors de question...
Klarence de Willefort ♠ Avoir besoin d'affection, se laisser aller et Oublier.
Je ne sais pas pourquoi Klarence. Pourquoi Klarence lors de mes crises d'insomnie, lors de mes nuits alcoolisées où je suis incapable de réfléchir correctement. Pourquoi Klarence après, pourquoi Klarence dès que j'en éprouve le besoin. Je ne sais pas vraiment.
Parce que je le connaissais sans le connaître, parce qu'il me paraissait sympathique, sans doute davantage car mes pas m'avaient mené une fois chez lui étant bourré, j'ai donc décidé d'en faire une habitude.
Parce que je n'ai pas besoin de porter un masque avec lui, depuis qu'il m'a vu sans, au plus bas, depuis qu'il m'a regardé être complètement lamentable après avoir vomi dans la cuvette de ses toilettes, sans me juger, sans dire quoi que ce soit.
Parce que j'ai appris qu'il est loin d'être aussi parfait, calme et droit que je le pensais. Parce qu'il a ses propres démons, que je ne prétends pas comprendre complètement, mais dont je connais la présence.
Parce qu'il est aussi cassé que moi, j'imagine.
Mais aussi parce qu'il est beau, drôle, simple, et qu'avec lui, je n'ai pas à me poser de questions. Avec lui, je peux me laisser aller, laisser céder mes barrières et oublier, l'espace de quelques instants, mes propres démons.
Ce n'est rien de plus qu'une bouée de sauvetage, un repère dans ma tourmente.
Natan de Willefort ♠ Doucereux tortionnaire
Ou mon cauchemar permanent. Je déteste ce mec, je le déteste vraiment. Il est antipathique, méprisant, cruel. Tout ce que je n'aime pas. Le problème, c'est qu'il a décidé de me prendre comme nouvelle, victime, ou je ne sais quoi, parce qu'il arrête pas de m'emmerder à chaque fois qu'on se voit. Enfin. Si c'était resté à ce stade, j'aurais encore pu le supporter. Non, le véritable problème, c'est que ce mec squatte mes rêves à chaque fois que je suis à Kuyden. Et j'en peux tout simplement plus. Rêves érotiques, joutes verbales, torture physique... J'ai l'impression de n'être qu'un pantin entre ses mains : dans mes rêves, il est jusqu'à présent toujours parvenu à ses fins, même si je ne me laisse jamais faire.
Je deviens dingue.
Il a l'air si réel, à chaque fois. Penser que c'est mon subconscient qui décide tout cela me tétanise, et au fond ça parait tellement gros que je me demande si ce n'est pas
vraiment lui. Charles m'avait parlé d'un truc comme ça, des gens qui peuvent aller visiter les rêves des autres dans la vingt cinquième heure... Je ne sais pas si c'est ça, tout ce que je sais c'est que j'aimerais que ça s'arrête. Qu'il me laisse tranquille.
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J'ai fini par plus ou moins accepter Natan de Willefort. Je veux dire par là, que même si, dans un coin de mon esprit, les mises en garde sont toujours présentes, j'ai tendance à les oublier. Plus les jours passent, et moins il me paraît dangereux. Juste étrange. Juste intriguant. Et, après tout, cela ne m'engage à rien, de m'intéresser à lui un peu, de lui parler. Histoire d'essayer de mieux le cerner.
Seth Adelstein ♠ Le pote qui ne prend pas la tête
Seth, je l'ai rencontré en soirée. On a très vite sympathisé, j'ai le contact facile, et lui aussi, la conversation était animée. En plus de ça, j'avais pas mal bu ce soir-là, je m'en souviens bien. Pas au point d'être ivre mort, mais ça me rendait un peu plus joyeux que d'habitude. Je me rappelle très bien qu'il me draguait à moitié, ce à quoi je répondais volontiers, espiègle. C'est un bel homme. Au final, on a fini par coucher ensemble, ce qui le lendemain ne sembla pas lui poser de problèmes, ainsi qu'à moi, ce qui rendait les choses bien agréables. Après quoi, on s'est revu plusieurs fois en soirées, jamais régulièrement, quand l'occasion se présentait. Ce n'est pas un ami proche mais je l'aime bien, Seth, j'apprécie toujours les moments qu'on passe ensemble.
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