L’avarice ? Ariana ne connait pas. Elle est plutôt tout l’inverse de ce genre de personnes : toujours prête à donner. A donner sans compter. Aider son prochain, la jeune femme aime bien ça. C’est une des valeurs que son père lui a inculqué lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. De fait, la demoiselle est généreuse. Elle aide sans même qu’on n’ai besoin de le lui demander. Mais toujours lorsque cela est nécessaire. Comme si la nature lui avait offert le don de percevoir lorsqu’une personne voulait bien être aidée ou non. Nous pouvons aussi dire que la demoiselle fait beaucoup de dons à des œuvres de charité. Pour elle, c’est très important.

La fidélité dans le couple est très importante pour la demoiselle qui fait toujours confiance à sa moitié… jusqu’à ce que celle-ci la déçoive. Néanmoins, elle reste une grande jalouse, assez possessive avec ses compagnons. Ariana les laisse vivre toutefois comme ils l’entendent. Mais voir une fille trop proche de son aimé, cela lui fiche toujours un coup, malgré ses silences et généralement, ses yeux parlent à la place de sa bouche dans ces moments là. Après il y a proche et proche, bien entendue.

L’orgueil ce n’est pas son dada. La russe est imparfaite et elle le sait parfaitement. Vanter ses mérites ? Très peu pour elle. Non, la belle préfère largement mettre en valeur les qualités d’autrui à la place des siennes. Car oui, elle est capable de reconnaitre sans difficultés les bonnes actions de tout un chacun. Nous en déduisons donc que la jeune femme est du genre modeste.

Du point de vu de la luxure, il faut reconnaître que de temps à autre, la blondinette aime à s’amuser de droite et de gauche. Néanmoins, si elle aime le sexe, la blondinette n’est pas du genre à sauter sur le premier homme qui passe. Encore moins le premier soir. Ariana cherche le sérieux. Les passades ça ne l’intéresse pas énormément, bien qu’elle en ai eu quelques unes.

Bien que n’étant pas colérique, Mademoiselle Pavlovna peu quelquefois s’énerver. C’est rare. Mais ça arrive, comme pour tout le monde. Surtout que sa patience freine ses pics de colère. En gros, il faut de bonnes raisons pour que la jeune femme en ait après quelqu’un. Et comme elle n’est pas rancunière, les choses ne durent jamais bien longtemps.

La gourmandise. Ah la gourmandise. Le principal défaut de la jeune femme, sûrement. Heureusement pour la mannequin, son métabolisme est excellent ce qui lui permet d’avoir ses crises sans s’inquiéter d’éventuels problèmes de poids. Les mets raffinés, la demoiselle aime bien ça. Mais elle aime aussi les plats simples. En fait, elle préfère les pizzas entre amis aux dîner au restaurant, c'est dire. La convivialité c'est son dada.

Quand on a déjà beaucoup, il est bien dur de se montrer désireux de plus. Alors Ariana n’est pas du tout envieuse. Après tout, elle a presque tout. Oui Presque. Mais l’argent, la popularité… tout ça, ce n’est pas très important en fait. Cela ne fait pas le bonheur. Si la jeune femme doit envier quelque chose, c’est d’avoir une maman. D’avoir SA maman.

Ariana n’est pas une feignante mais elle aime tout de même faire la grasse matinée pendant ses week end. Ceci dit, l’oisiveté, la russe n’aime pas vraiment ça. C’est une fille plutôt active, qui adore bouger, faire pleins de trucs. Souvent overbooké, une 25éme heure journalière ne serait vraiment pas de trop pour elle.

Une jeune femme avait encore le visage rouge de ses efforts, venant de mettre son enfant au monde, à minuit très précise. Le père souriait, fier de cette naissance. L'enfant fut alors prénommée Ariana... à cause de la mythologie grecque ! C'était une référence à Dionysos et son épouse Ariane.

Ariana grandit à Saint-Pétersbourg en compagnie de ses parents, vivant une tendre enfance. Sa mère était mannequin et la petite famille se déplaçait beaucoup pour les défilés, les fashions week... Son père était, quand à lui, un styliste renommé, à la tête de la marque "Boginya", créé par son grand-père au début du 20éme siècle. Du coup, la petite fille avait droit à "l'école à la maison". Pas top pour se sociabiliser mais l'enfant avait tout de même des copines : les filles des maquilleurs, coiffeurs, autres mannequins. Des enfants de célébrités. Mais soigneusement choisit. La demoiselle ne supportait pas les enfants pourris gâtés et les fuyait. Elle même n'obtenait pas toujours ce qu'elle voulait et ses parents cherchaient à lui inculquer quelques valeurs. C'est à cette âge que la demoiselle devint "mannequin" posant pour les collections enfants de son père. Aujourd'hui, on peut presque dire qu'elle est née sur un podium.

Très tôt, Ariana a comprit que l'argent ne fait pas le bonheur. A l'âge de sept ans, un certain 6 décembre, les deux femmes sortaient d'une boutique. Il y a des morts à la con. Celle ci en fait partie : "Au mauvais endroit au mauvais moment.". Un braquage de banque, une balle perdue... Il n'en fallut pas plus pour que la pâle mannequin s'effondre sur le sol, tâchant la neige, sous les cris de sa fille. Les deux assassins furent arrêtés un mois plus tard et punis, bien sûr mais cela n’apaisa évidemment pas la peine de la blondinette qui regrettait de ne pas avoir un frère avec qui partager sa tristesse. D'autant plus que son père était très prit par son travail, se plongeant dedans corps et âme.

Attristée, désorientée, inconsolable, comme peux l'être un enfant qui voit sa mère mourir sous ses yeux de façons aussi tragique, Ariana comprit que la vie ne tenait pas à grand chose. Alors c'est très jeune qu'elle a décidé de mordre la vie à pleine dents, se disant qu'on ne savait jamais de quoi demain serait fait. C'est pour cela que la demoiselle demanda à être inscrite dans une véritable école, pour se faire des amis, vivre plus ou moins normalement. Ils connaissaient son histoire, bien sûr, la famille étant connue. Mais Ariana refusait d'être plainte. Avoir perdue sa mère, cela ne résumait pas sa vie. C'est une fille un peu compliquée dans le sens ou son caractère a parfois tendance à se contredire. Parfois forte, parfois fragile.

A l’âge de quatorze ans, la jeune femme connut sa première histoire d’amour. Ils restèrent quelques temps ensemble mais la belle se préserva cette fois là, ne se sentant pas prête. C’est ce qui força son aimé à la quitter. La blonde ne pleura même pas cette fois là, se disant simplement que s’il la quittait pour ça, c’était qu’il ne la méritait pas.

A l’âge de vingt ans, la demoiselle décida de quitter la Russie pour poursuivre des études en Angleterre afin d’améliorer son anglais. Car il est à noter que la demoiselle parle couramment le Russe, l’Anglais et le Français. Elle a également des notions en Espagnol, Allemand et Japonais. Il n’y a pas à dire, le changement entre le rythme Russe et le Rythme Anglais l’a quelque peu déstabilisé, au départ, mais elle a finit par s’y faire. Trois ans auparavant, elle avait obtenue don diplôme de fin d’étude, en fin de Onzième classe.

Aujourd’hui, étudiante en médecine, en vue d'une spécialisation en neurochirurgie, la demoiselle arrive à Kuyden sans trop savoir ce qui l’y attend.