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Keep Your Head Up/ ft Chris

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Nicoleïs Sath
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Nicoleïs Sath
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MessageSujet: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyLun 8 Juil - 22:45



Il fait beau, quelques oiseaux entonnent un air que tu ne connais pas mais le coeur n'est pas à la fête. Tu ne sais pas vraiment ce que tu vas faire aujourd'hui. Pourtant ce n'est pas ce dont tu manques. Tu devrais trouver un moyen de ne pas déambuler dans la ville comme tu le fais maintenant, les mains dans les poches, sans aucun style. Vraiment. Tu n'es pas au meilleur de ta forme. Les derniers événements ne t'ont pas aidés. D'abord celui que tu considères comme ton frère puis père. Ils disparaissent et ce ne sont pas les premiers. Tu n'as pas vraiment fouiné dans le passé de la ville mais tu sais une chose : ils n'ont pas juste disparus Ils ne se sont pas volatilisés. Barney n'aurait jamais fait ça à ses gosses et ça tu le sais parce qu'il a adopté Neil et qu'il t'a adopté toi (même si tu es passé par une famille pour revenir à la seule famille que tu considères comme telle). Ils ne roulaient pas sur l'or, tu savais très bien que Barney avait un penchant pour la bouteille mais ça, ce n'était pas grave. L'important était que jamais il n'aurait laissé toutes les personnes qui comptaient pour lui à Nowhererland.

Nico il avance. Il continue sans vraiment savoir où ses pas le guident. Sauf que si, tu sais très bien. T'as toujours su ce que tu voulais dans la vie. Et là, aujourd'hui, tu veux retrouver Ray. tu veux retrouver Ray et aider, dans l'attente de son retour parmi vous. Tu n'es pas tout seul, tu ne l'as jamais été. Il y a Aya et Andy. Et même si tu sais qu'Andy ferait n'importe quoi pour vous éviter les problèmes, tu souhaiterais éviter être un poids pour elle. Pourtant, Aya, tu n'es pas son père et encore moins son frère. En quelque sorte, si tu es son frère mais disons ... un frère particulier. Tu es plus un ami qu'un frère et rares sont les fois où vous avez été n froid. Et de presque frère tu ne veux pas passer à père. Parce que, pour commencer, tu n'en es pas un et n'as pas pour projet de l'être et, tu sais bien que la jeune lycéenne n'accepterait pas tellement le fait de recevoir des ordres venant de toi. Elle vénère son père tout comme toi et tu es loin de lui ressembler. Tu as toujours cherché à le rendre fier de toi, à prouver qu'il avait bien fait de le recueillir chez lui alors, tous les petits boulots, même les plus ingrats, tu vas les faire. Tu vas même retaper la grange qu'il avait presque terminée. Faudrait d'ailleurs que tu te documentes. Tu n'es pas un constructeur né.

Tes pas t'ont guidé non loin de la maison des Monroe. Cela n'a rien d'étonnant à tes yeux. Cette famille t'as toujours attiré. Pourtant tu hésites. Tu ne les as pas avertis de ton arrivée. Tu ne sais pas s'ils sont présents et, pour tout dire, tu hésites à faire le premier pas. Ils sont peut-être occupés, en train de déjeuner et puis, ce n'est peut-être pas le moment de se pointer pour demander à parler à Beverly que tu connais depuis un moment, avant même que tu ne reviennes vivre à Nowerland chez les Ray. En plus, t'es pas vraiment habillé pour ce que tu voudrais lui demander et puis, c'est plutôt à l'agence dans laquelle la jeune femme travaille que tu devrais te renseigner. Mais, voilà tout le problème. Tu n'as pas de nom et puis, tu es presque certain de te faire recaler à l'entrée en te pointant comme ça. Machinalement, tu te passes une main dans les cheveux pour y replacer les quelques pointes rebelles qui persistent. T'as l'air con à te pointer comme ça avec un jeans un peu sale et un sweat quelconque. Mais tu as l'excuse de venir sur un coup de tête et puis, de toute façon, depuis quand te soucies-tu du regard qu'ont les gens sur toi. Depuis jamais. Tu te soucies juste des Ray le reste t'importes peu. Tu es bien comme ça, les autres n'ont qu'à ragoter ce qu'ils veulent. Cela ne te touchera pas. Par contre ouip. Pas touche aux Ray. Pas touche à Barney. T'es pas du genre violent mais tu pourrais le devenir.

Bon. T'y vas ou pas ? A rester dans le coin de la rue à hésiter, tu vas faire flipper les gens du quartier et les flics vont débarquer. Tu ne les as que trop vu depuis quelques semaines. Ni une ni deux, tu te décides et tes pas se font plus assurés lorsque tu te diriges vers la maison des Monroe qui t'as toujours attirée. Ces gens, ils ont quelque chose de magique, chacun d'eux. T'es complètement fan. Seulement aujourd'hui c'est pas vraiment la fanatitude qui t'amène. Même si tu n'aimes pas avoir à demander de l'aide, un coup de pouce ne ferait pas de mal. C'est juste ... ouais. T'as quand même la trouille que ça se passe comme la dernière fois avec Chris. Là, t'étais vraiment pitoyable. Un vrai fanboy. T'es devant l'entrée. Respires.

Un.

Deux.

Trois.

Tu y vas, tu fonces. Et tu verras après. Sauf que l'après c'est l'attente et que ce n'est pas Beverly qui t'ouvres. T'es bien maladroit. Beaucoup moins assuré. "Salut.", lui lances tu d'une voix qui se veut chaleureuse. En vrai, tu flippes un peu quand même. "Désolé pour la dernière fois. C'est. Enfin. Vous. C'est l'effet Monroe." T'es idiot de dire ça tu sais ? T'arriveras jamais à rien si tu te retrouves comme ça devant la mère de Chris. "Est-ce que ta mère est là ?"
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Chris E. Monroe
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptySam 13 Juil - 21:03

Tu somnoles, observant tes notes. Tu as eu bien du mal à te lever ce matin... Encore et toujours ce cauchemar qui revient te hanter... Toujours le même. Tu n’arrives jamais à avoir une bonne nuit de sommeil réparatrice. Il faut toujours que, le matin, tu sois épuisé. Ce matin plus que n’importe quel jour. Une chance que tu n’aies pas cours, sinon tu te serais très certainement endormi sur ta table. Pour le moment tu te contentes de dessiner distraitement. Quoi donc ? Tu ne sais pas trop exactement. Tu n’es pas un as du dessin, c’est tout juste si tu te débrouilles pour qu’on puisse reconnaître ce dont il s’agit. Mais là... Tu ne sais pas toi-même ce dont il s’agit. Sans doute des brides de ton cauchemar. Des formes noires inqualifiables, une armoire fermée. La seule chose que tu distingues vraiment, ce sont les griffes des dites ombres. Ces griffes que tu sens à chaque fois. Un frisson d’épouvante de propage le long de ta colonne vertébrale et tu repousses la feuille. Ce n’est pas bon de continuer à te traumatiser avec cette chose, tu le sais bien. Mais c’est plus fort que toi. Dans un soupir, tu ranges le dessin avec les autres du même genre, dans un classeur bien caché au fond de ta bibliothèque. Qui sait, peut-être qu’un jour, tu parviendras à comprendre la signification de tout cela et que ces dessins d’y aideront. Peut-être. Tu l’espères. Mais en attendant, il est grand temps que tu t’occupes à autre chose.

Glissant tes cartes dans une poche, tu quittes ta chambre, faisant bien attention à l’endroit où tu poses les pieds. Il faudrait vraiment que tu ranges mais tu ne trouves jamais le temps de le faire, peu importe combien de fois ta mère te le demande. Il serait grand temps de t’y mettre, tu es bien le seul à t’y retrouver dans cette pièce... Et le seul à parvenir à te déplacer sans marcher sur une de ces innombrables choses qui traînent au sol. Un fin sourire vient étirer tes lèvres à cette constatation. C’est vraiment catastrophique. Enfin, tant pis. Un léger haussement d’épaules et tu files en bas. La maison est vide aujourd’hui. Ta mère et ta sœur sont sorties entre filles, ton père est au travail et ton oncle n’est pas à Kuyden... Tu te retrouves donc seul. Tu irais bien volontiers voir Hélène mais... Non. Non, tu n’es pas au top de ta forme et, la connaissant, elle le verrait tout de suite. Tu ne veux inquiéter personne. Alors aujourd’hui tu vas rester chez toi et t’entraîner à tes tours de magie. Ou pas.

En fait, alors que tu descends les escaliers, autre chose te vient en tête. Tes tours, tu es au point. Mais tu peux peut-être essayer de faire plaisir à tous lorsqu’ils rentreront. Oui, tu peux bien essayer. Seulement il ne faut pas que tu te loupes... Si du côté magie tu es très doué, côté cuisine, c’est légèrement plus compliqué. Cuisine ? Oui. Tu as décidé de faire des cookies pour tout le monde. Tu files donc te laver les mains avec précaution, puis tu vas faire un tour dans les bouquins, histoires de retrouver la recette. Elle ne s’est malheureusement pas encore gravée dans ton esprit, tu gardes plus facilement le goût des biscuits bien chauds en tête que comment les faire... Dommage. Enfin, tant que tu remets la main sur le bon livre, ce sera parfait. Deux minutes plus tard, tu gagnes la cuisine. L’ouvrage est ouvert à la bonne page, toutes les instructions sont sous tes yeux et tu vas rapidement vérifier que tu as tout. Des œufs, du beurre, du sucre vanillé et roux, un peu de levure, de la farine. Tu regardes le chocolat pâtissier avec envie... Pas bon pour ton régime... Tant pis, cela fera quand même plaisir aux autres. Tu fais préchauffer le four à bonne température, une plaque recouverte de papier sulfurisé à l’intérieur, puis c’est au tour de la préparation.

Les manches retroussées, tu sors le saladier et entreprends de verser les bonnes quantités, faisant bien attention à ce que tu fais. Le sucre roux et le beurre. Mélanger. Les œufs et le sucre vanillé. Mélanger. Oups, quelques gouttes débordent... Tu te mordilles la lèvre, gêné. Il faudra que tu nettoies. Tu le notes dans ta tête puis va t’occuper de la farine. Sauf que... On frappe à la porte exactement à ce moment là. Résultat tu sursautes, la farine vole un peu partout, surtout là où elle ne devrait pas. Autrement dit : sur la table, le sol et tes vêtements. Un profond soupir vient s’échapper d’entre tes lèvres. Quel carnage. D’instinct tu glisses une main dans tes cheveux bruns pour ramener en arrière les mèches qui retombent sur ton front... Avant de te figer complètement. Quelle erreur ! Maintenant tu es sûr et certain d’avoir de la farine dans les cheveux ! Et tu as du gel coincé dans les doigts. Non mais quelle catastrophe tu fais aujourd’hui. Jetant un dernier coup d'œil au champ de bataille dévasté, tu désertes la place pour aller ouvrir. Tant pis pour ton apparence, ce n’est pas tellement pire que tes bizarreries habituelles.

Tu ouvres donc. Et tu te figes complètement. La personne qui se trouve devant toi est certainement la dernière personne que tu t’attendais à trouver ici. Et on pourrait presque dire que c’est la dernière personne que tu voulais voir là. Non pas que tu ne l’aimes pas mais il y a quelque chose de... D’étrange chez lui. Il y a quelque chose qui t’intrigue profondément et tu es bien incapable de dire ce dont il s’agit. Résultat, tu l’évites autant que possible afin d’éviter de voir la situation dégénérer comme la dernière fois. Tu étais tellement mal à l’aise... Et qui donc est devant toi ? Nicoleïs. Nicoleïs Sath. Tu déglutis difficilement, sentant tes joues se réchauffer à la vitesse de l’éclair. Dire qu’il te salue d’une manière tout à fait polie... Par réflexe tu lui adresses un petit sourire de bienvenue ainsi qu’un léger coucou de la main mais tu n’ouvres pas la bouche, bien trop surpris. Désolé pour la dernière fois ? Heu... Quoi ? Pourquoi désolé ? C’est vrai qu’il t’a un peu limite sauté dessus, c’est vrai que tu as été très surpris et que ta timidité naturelle a repris le dessus. Mais c’est aussi, sans doute, parce qu’il a cet étrange petit quelque chose d’inqualifiable qui t’a fait réagir aussi... Étrangement. Tu secoues simplement la tête, signifiant par là qu’il n’y a vraiment pas de quoi demander pardon... La question suivante a pour effet de te réveiller, enfin. Ta mère ? Heu... Oui, elle est là mais... Pourquoi ? Ton regard se fait alors interrogateur tandis que tu l’observes... Avant de devenir rouge pivoine et de brusquement claquer la porte. VLAM.

Quelle réaction... Débile. Toi, appuyé contre la porte, tu tentes de te calmer. Ce n’est qu’un simple visiteur pour ta mère, pourquoi te mettre dans tous tes états ? Parce que tu n’étais pas préparé pour une telle confrontation. Encore moins dans ton actuel état de fatigue ! Et pire : encore moins couvert de farine, de jaune d'œuf, de beurre et on ne sait quoi d’autre. Mais c’est très malpoli de claquer ainsi la porte au nez de ses invités et tu le sais parfaitement bien. Alors tu prends trois grandes et profondes inspiration, tentant de reprendre tes couleurs habituelles... Puis tu rouvres la porte, timidement. Il n’a dû se passer que quelques maigres secondes entre le moment où tu lui as fermé la porte au nez et celui où tu la rouvres. Il est toujours là. D’un côté, s’il est venu pour ta mère, il ne va pas partir ainsi. Non ? Non. Tu te mordilles une nouvelle fois la lèvre puis te lances.

-Pardon... Je m’attendais vraiment pas à... Je... Bref... Pardon. Je n’aurais pas dû te fermer la porte au nez, ça ne se fait pas. Tu n’avais pas à demander pardon hein... La dernière fois j’ai réagi un peu bizarrement. Comme aujourd’hui. C’est mon état habituel il faut croire.

Tu esquisses un léger sourire, dans l’espoir de pouvoir détendre l’atmosphère. Au moins un minimum. Il est vrai que tu as parfois, voir souvent, une attitude atypique mais tu l’assumes complètement. Mais là... Non, c’est clairement inconvenant et il faut que tu rattrapes le coup. Secouant un peu la tête, tu l’observes un peu... Et te décides enfin à répondre à sa question. Malheureusement pour lui...

-Pour répondre à ta question... Non, ma mère est de sortie cet après-midi et je ne sais pas du tout quand est-ce qu’elle rentrera, pour tout te dire... Tu souhaites entrer et l’attendre ici ? Tu peux tu sais. J’étais juste un peu en train de cuisiner mais si ça te dérange pas il n’y aura pas de soucis.

Tu fais passer tes paroles avec un léger sourire gêné, expliquant qu’il est venu au mauvais moment et expliquant aussi l’état de ta tenue. Quand à cette invitation à entrer... C’est le moins que tu puisses lui proposer pour te faire pardonner ta réaction plus qu’excessive. Pour ce qu’il vient de se passer et pour la dernière fois. Alors tu t’écartes, simplement. S’il veut entrer, qu’il le fasse. Il ne devrait normalement pas y avoir de problèmes. Et puis, qui sait, il pourrait peut-être t’aider à terminer tes cookies. Avec un peu de chance... Même si tu n’y crois pas trop. Après tout, rien ne dit qu’il va rester ni qu’il aura envie de te donner un petit coup de main.

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Nicoleïs Sath
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyMar 23 Juil - 22:02



Tu n'aurais pas du venir. Du moins pas sans prévenir. C'est ce que tu te dis lorsqu'un spécimen t'ouvres la porte. Spécimen que tu as déjà vu, certes, mais il y a quelque chose d'étrange dans ses cheveux-là. C'est tout blanc et hum ... en fait, tu n'as pas trop le temps de lui répondre quelque chose de sensé (oui, tu essayes encore de comprendre ce qu'il se passe dans cette famille pour que Chris soit sur le seuil de la porte de sa maison, aussi .. non ... débraillé n'est pas le bon terme mais, même si cette famille est excentrique (et tu les aimes pour cela), ce n'est pas tous les jours qu'ils se présentent ainsi aux gens qui viennent les voir. Tu te passes la main dans les cheveux et restes sur le pas de la porte un moment hébété face à l'accueil peu ordinaire que tu reçois. Tu aurais du prévenir, passer un coup de téléphone. Cela ne se fait décemment pas de s'introduire ainsi dans la vie des gens. Tu restes parce que tu te dis qu'il y a forcément quelqu'un d'autre à la maison et si pas, probablement que le gosse sera parti se débarbouiller avant de revenir. Oui, c'est surement ça. Autrement, tu ne comprendrais pas pourquoi il te claque ainsi la porte au nez. Tu en viendrais même à te demander si tu ne l'as pas offensé de quelque manière en agissant ainsi l'autre jour. Ca aussi, agir en groupie, c'était pas l'plus malin pour ne pas effrayer les gens.

"-Pardon... Je m’attendais vraiment pas à... Je... Bref... Pardon. Je n’aurais pas dû te fermer la porte au nez, ça ne se fait pas. Tu n’avais pas à demander pardon hein... La dernière fois j’ai réagi un peu bizarrement. Comme aujourd’hui. C’est mon état habituel il faut croire."

Tu relèves la tête. Plongé dans tes pensées, c'est sa voix qui te dit qu'il a finalement décidé de te rouvrir la porte. Ce claquement précipité de porte n'était pas un message pour te dire de ne plus jamais revenir parce que, et bien sauter sur les gens dans la rue, cela ne se fait pas. Sauf qu'à bien y réfléchir, vous étiez deux. Un petit sourire traverse ton visage lorsque tu réalises que, non, il a pas vraiment eu le temps de se laver les cheveux et, qu'en plus, ça doit être la farine qui traine sur son pull. La cuisine, toi c'est plutôt pâte et pizza. Avec Barney parfois vous cuisiniez mais c'était jamais vraiment très élaboré. C'était juste ... vous aviez faim, il fallait manger et quelque chose de rapidement fait pour ne pas faire attendre tout le monde parce que vous étiez nombreux et que certains bouffaient pour quatre. Tu n'aimes pas parler au passé mais les derniers événements t'y forcent. C'est vrai. Vous n'êtes plus que deux.

"C'est pas grave.", lui assures-tu d'un signe de tête. "T'aurais pas du te mettre dans un état pareil. Enfin." Tu te rends comptes que c'est un peu con ce que tu viens de lui sortir là. Il est dans quel état d'abord. T'en sais rien. "C'est un peu de ma faute aussi, j'aurais du téléphoner." Et effectivement, la réponse à ta question tombe. Mme Monroe n'est pas là aujourd'hui. Un simple coup de téléphone t'aurais suffit pour le savoir. Maintenant c'est un peu délicat. Qu'est-ce que tu vas faire ? Partir serait bien impoli mais tu pourrais. Après tout, tu n'as jamais eu l'intention de rester plus longtemps. C'est vrai. Tu pourrais rester, aussi. De plus, comme le jeune homme te le propose, tu n'auras pas l'impression de t'imposer même si ...  en fait vous ne savez pas quand elle rentrera. Cela peut être dans deux heures comme bien plus tard et là, tu t'imposerais et tu n'en as pas vraiment envie. Alors reste la troisième solution. On reste mais rien qu'un peu, pas trop longtemps. N'empêche que ça, tu le sais très bien, c'est ce qu'on dit toujours avec toute la bonne volonté du monde au début. C'est comme en début d'année, quand tu promettais à tes parents adoptifs que tu n'irais pas passer tes weekend à Nowhereland avec les Ray mais avec tes amis de chez eux. Moui. Tu l'as jamais vraiment tenue cette promesse.

"J'ai pas envie de te dérranger. Enfin.", commences-tu alors que Chris te laisse entrer. "Tu devais être occupé avant que je n'arrive et ... c'est de la farine que tu t'es mis dans les cheveux quand j'ai sonné c'est ça ?" Et en plus c'était de ta faute si tout avait foiré dans le plan de carrière de futur cuistot de son hôte.  En réalité, ça sentait plutôt l’œuf mais ça c'était pas un commentaire à faire surtout quand t'étais la cause de ce dégât collatéral culinaire. "J'suis pas bon cuisinier mais je t'aiderais bien. Enfin, si tu veux. Je ne sais pas ce que tu préparais mais j'm'en voudrais un peu qu'ils soient ratés.", rajoutes-tu pour lui laisser le choix. Ne pas s'imposer. Tu pourrais tout aussi bien rester dans le salon en le laissant travailler dans son coin mais, en plus d'être une attitude pas très sympathique, l'attente te semblerait longue alors que là, tu t'occuperais. Et comme Chris ne sait même pas approximativement quand rentrera sa mère, tu espères qu'il accepte ton aide même si, en vrai, la cuisine, c'est pas vraiment ton truc.
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Chris E. Monroe
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Chris E. Monroe
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyDim 1 Sep - 21:22

Quelle idée. Franchement, quelle idée de lui refermer la porte au nez. Tu en as eu de bien meilleures par le passé. Pourquoi réagir aussi vivement, hein ? Parce que tu es gêné en sa présence. Parce qu’il a un petit quelque chose d’inqualifiable qui te fait réagir étrangement, qui te pousse à l’éviter, à fuir sa compagnie sans que tu en comprennes la raison exacte. Étrange influence qu’il peut avoir sur toi. Et tout cela à cause d’une simple bousculade. Si tu devais réagir ainsi à chaque fois que tu bouscules quelqu’un ou qu’on te bouscule, tu n’aurais pas fini de fuir les autres. Tu es timide, certes, mais là ce n’est plus de la timidité. Tu sais que tu dois faire un effort, tu sais que tu dois un peu faire face. Et puis, rappelle-toi : il est sur ton palier, c’est donc un invité, si on peut parler ainsi. Et cela ne se fait pas de traiter un invité de cette manière. Finalement, tu rouvres timidement la porte, les joues rougies par la honte et sa présence. Tu n’as même pas pris le temps de retirer toute la nourriture que tu as sur toi. Pour quoi passes-tu donc à ses yeux, franchement ? Tu n’en sais rien et, à vrai dire, tu ne veux même pas le savoir.

Tu te mordilles la lèvre. C’est un tic habituel quand tu es stressé, gêné ou que tu réfléchis. Il ne te regarde pas, c’est plus facile pour toi. Tu arrives alors finalement à reprendre la parole, lui demandant pardon pour ta réaction exagérée. Tu en profites aussi pour lui expliquer qu’il n’avait pas à te demander pardon pour la fois où vous vous êtes bousculés. Tu as réagit bizarrement, tu as l’impression d’être encore plus étrange en sa présence qu’avec n’importe qui d’autre. Tu souris un peu, tu essayes de détendre l’atmosphère, de lui faire oublier ce qu’il s’est passé quelques instants plus tôt. Ce n’est pas grave ? Oh, non, il y a pire mais tu as tout de même un peu honte de tes réactions. D’ailleurs, le rouge remonte à tes joues lorsqu’il te dit que tu n’aurais pas dû te mettre dans un état pareil. Ton regard vient se poser sur tes chaussures. Oui, tu sais bien mais c’est ainsi. Tu espères qu’avec le temps cela passera, sinon ce serait plus qu’étrange. Un peu de sa faute ? Il aurait dû téléphoner ? Tu secoues négativement la tête, relevant timidement le regard...

-Non, ce... Ce n’est rien, ne t’en fais pas...

Non, ce n’est vraiment pas de sa faute, tout est de la tienne. Mais il n’est pas là pour subir tes bizarreries alors tu prends le temps de répondre à sa question. Non, ta mère n’est pas là et tu n’as pas la moindre idée de l’heure à laquelle elle rentrera. Sauf que cela t’embête qu’il se soit déplacé pour rien. Le moins que tu puisses faire, et que tu fais, c’est l’inviter à entrer. Avec un peu de chance, ta mère ne rentrera pas trop tard et il ne sera pas venu pour rien. Sinon... Hé bien tu seras son hôte jusqu’à ce qu’il reparte. Tu doutes de tes capacités dans ce domaine mais tu vas faire de ton mieux. Il n’a pas envie de te déranger ? Un sourire rassurant fait son apparition sur tes lèvres tandis que tu t’écartes, le laissant simplement entrer. Le fait n’est pas qu’il te dérange mais qu’il te perturbe, ce n’est pas la même chose mais bon, tu ne vas tout de même pas le lui avouer. Cependant, tu rougis une fois de plus lorsqu’il te demande si c’est de la farine que tu t’es mis dans les cheveux. Tu te mordilles la lèvre et une de tes mains glisse sur ta nuque, à nouveau gêné. Cependant, tu as un peu plus l’habitude de ce genre de remarque alors tu retrouves rapidement ton petit sourire, le regardant.

-Oui, j’avoue. Je m’attendais vraiment pas à avoir de la visite. J’ai sursauté quand tu as frappé et le paquet de farine m’a échappé des mains... Résultat, une vague blanche a submergé la cuisine. J’ai rejoué la submersion de l’Atlantide quoi, version massacre en cuisine.

C’est... N’importe quoi. Tu en es conscient mais si tu devais tout prendre au sérieux, tu n’aurais pas fini. Tu n’auras qu’à te changer, prendre une bonne douche et nettoyer la cuisine de fond en comble. Quelle galère. Non, très franchement, c’était une très mauvaise idée de faire de la cuisine. Tant pis, il faut au moins que tu termines ce que tu as commencé. Tu refermes doucement la porte après que ton invité soit entré et tu le suis du regard. Que faire ? Lui proposer d’aller s’installer dans le salon, sur le canapé ? Ce n’est sincèrement pas ce qu’il y a de plus intéressant. Tu pourrais simplement discuter mais... En fait, il coupe net à tes réflexions en reprenant la parole. Il te propose de t’aider ? C’est limite si des étoiles ne se mettent pas à étinceler au fond de ton regard. Il est trop sympa ! Un large et sincère sourire étire tes lèvres tandis que tu te déplaces un peu, te positionnant face à lui. Cette chaleur installée dans tes joues semble se faire légèrement moins intense aussi...

-Si tu veux bien m’aider... Je ne suis pas très doué en cuisine mais je voulais quand même préparer des cookies pour tout le monde, quand ils rentreront... À deux, peut-être qu’ils seront réussis. Si tu veux déposer tes affaires, tu as le porte-manteau juste la.

Tu lui fais signe de te suivre et entames le rapide chemin jusqu’à la cuisine. Et une fois arrivé, tu perds ton sourire. Quel massacre. Tu ne pensais pas être aussi exact quand tu parlais de vague blanche. Il y en a partout et surtout là où il ne faut pas. Un profond soupir s’échappe d’entre tes lèvres.

-Maman va me tuer quand elle va voir l’état de sa cuisine...

Les mots t’ont naturellement échappé, sans même que tu y songes. Tu exagères bien sûr, elle va te disputer mais elle est gentille, surtout avec son petit dernier autrement dit : toi, elle n’en fera pas trop. Il n’empêche que tu n’aimes pas l’énerver. Tu notes dans un coin de ton esprit qu’il faudra que tu fasses un grand nettoyage avant qu’elle rentre. Un nouveau soupir t’échappe avant que tu t’avances au cœur de la catastrophe, tes chaussons laissant leurs marques. Oh, génial, encore plus de travail. Tu ris nerveusement avant de te tourner vers ton invité.

-Est-ce que tu as soif ? Je sais pas ce qu’on a... De l’eau, des sirops, plusieurs jus de fruits, du coca... Fais comme chez toi, si tu veux quelque chose.

Tout en parlant, tu lui ramènes un verre que tu poses sur un coin non utilisé de la table. Puis tu fronces les sourcils. Il n’y a qu’une chaise de sortie : la tienne. Où sont donc les autres ? Ah, oui, rangées. Tes yeux pétillent un court instant avant que tu ne sortes une autre chaise de derrière une sorte de trompe-l'œil. Comme si elle sortait de nulle part. Ce sont les idées de ton père mais tu adores les mettre en application. Tu adresses à Nicoleïs un léger sourire amusé puis tu le laisses simplement se mettre à son aise. Pour ta part, tu vas te passer les mains sous l’eau, retirant farine et gel collés sur ta peau. Puis tu te retournes enfin. Que reste-t-il à faire ?

-Alors... Il reste à mettre la farine, en espérant qu’il en reste assez... Et la levure. Puis à travailler la pâte, tout faire cuire... C’est pas fini... Au fait, qu’est-ce que tu voulais à ma mère ? Je peux peut-être t’aider, qui sait ?

Tu as repris le reste de ta farine et, tout occupé à parler, tu verses la substance blanche dans un verre doseur. Qu’il t’aide s’il le souhaite, le livre de recette est ouvert sur la table. Mais tu ne l’obliges à rien non plus. Pourquoi avoir proposé ton aide ? Après tout, tu n’es pas sûr d’en être capable. Tu es plus de l’univers de ton père mais après, comme tu l’as si bien dit : qui sait ?
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyLun 2 Sep - 18:45



Tu ne sais pas tellement comment te comporter avec lui. Tu as envie qu’il te montre tous les tours de magie qu’il connaisse et t’explique les trucs. Vraiment ? Tu veux savoir ? Tu t’en souviens quand t’as découvert que le Père Noël n’existait pas ? Ah oui c’est vrai. Toi t’as jamais rien fait comme tout le monde. T’as pas eu besoin de savoir que le père Noël était une ordure ou peut-être que Barney t’as montré un soir de Noel ce que c’était pour que tu saches et que bah hum. En fait Noel chez les Ray pour toi c’était tous les jours. Pas besoin de cadeau, pas besoin de sapin et de multiples décorations. Ton cadeau c’était les Ray qui avaient accepté de t’héberger, toi le garçon paranormal, toi celui qui a débarqué en tenue d’Adam dans leur grange, à quatorze ans.

Tu as du tout réapprendre, plus vite que les gamins de ton âge. C’était pas facile parce que, des choses à rattraper, t’en avais des masses mais tu t’es accroché. T'as rien lâché. Rien du tout. Et puis, tu avais un père à ne pas décevoir. Alors, est-ce que tu veux réellement savoir comment la magie fonctionne ou préfère-tu juste regarder la magie et l’apprécier telle qu’elle est sans rien savoir ? Tu peux l’admettre hein. Tu sais qu’il y a des trucs mais tu préfères les ignorer. Tu as toujours choisi de les ignorer même au tour de magie le plus foireux du monde. Aimer la magie c’est ça. Ce que tu aimes chez les magiciens, chez les Monroe c’est leur étincelle. Celle qu’ils ont dans le regard, chacun d’entre eux. Ils connaissent la magie, le moindre de ses secrets mais leur regard pétille comme au premier jour. Et tu veux qu’ils la gardent. Tu feras tout. Toi, si tu sais, t’es pas certain de pouvoir la garder cette lueur de gosse bienheureux. Alors non. Même si c’est frustrant, même si tu essayeras de chercher le pourquoi du comment, tu feras exprès de te planter pour pas tout savoir. Ne savoir qu’une partie (même infime), c’est déjà bien. C’est déjà magique.

Quand tu reviens à ses côtés, après avoir retiré ta veste, il t’explique le pourquoi de la farine dans ses cheveux. C’est un peu beaucoup de ta faute pour le coup. Tu souris à la référence du Monroe en imaginant sans peine le foutoir que ça doit être. « J’imagine très bien. J’suis pas un as de la cuisine alors c’est un truc qui pourrait très bien à m’arriver … sans avoir besoin de distraction. » T’essayes de le rassurer comme tu peux. Ce n’est pas comme s’il avait lâché le paquet exprès des mains. « J’espère que la cuisine ne va pas être encore plus sale après mon passage. Des cookies ? Tu pourras me prêter la recette après ? J’suis certain qu’ils seront bons. A la maison on cuisine ce qu’on sait faire du coup, comme on est deux, ça limite un peu les idées. Pâtes, crêpes, pizza, omelette. Pas du grand art, je l’admet. C’est un peu bancal en fait mais si je ramène une recette, de sucré en plus, ça va faire plaisir à Alya. » Ca te rassures un peu qu’il soit autant pas doué que toi en cuisine. La magie, plus un as de la cuisine. Ca fait beaucoup et, malgré que tu sois plus grand que lui, t’aurais eu l’impression d’avoir loupé une étape dans ta vie.

Tu le suis docilement jusqu’à la cuisine. C’est lui qui connait après tout. C’est la première fois que tu viens chez eux et tout te paraît démesurément grand. C’est grand mais chaleureux. T’aimes bien cette maison même si tu préfères celle des Ray. C’est la tienne. Même si elle est moins belle, moins grande, plus crasseuse et un poil délabrée, rien ne changera cela. Tu souris à son commentaire. Niveau propreté zéro. « Si tu veux j’peux rester jusqu’à ce qu’elle rentre. Si on a le temps, on pourra même nettoyer les dégâts. » Ouais, c’était le bon mot. « Puis comme j’suis un peu responsable de l’état de cette cuisine, ça serait logique que j’aide à nettoyer non ? Enfin. J’m’en voudrais un peu que tu te prennes tous les blâmes alors que t’y es pour rien dans cette histoire. D’accord, c’est toi qui avais le paquet entre tes mains mais du reste, je plaide coupable. » Tu parles comme un avocat qui plaide sa cause … qui la plaide comme un pied puisque tu descends ton plaidoyer mais là encore, tu ne cherches pas vraiment à te défendre. Si tu peux épargner à Chris des représailles de sa charmante maman, tu le feras volontiers, même si ça peut mettre à mal ce que tu es venu demander à l’absente. Tu détournes parfois le regard. T’as l’impression de le regarder de façon un peu trop insistante parfois. T’es curieux, t’y peux rien. Et cette chaise qui est sortie du mur presque. Ingénieux.

L’air de rien vous commencez la préparation. T’es bon élève. Ca sera pas trop difficile de la refaire à la maison, enfin tu penses. A sa question, tu ne sais pas trop quoi répondre. Cette idée de mannequin te semble un peu présomptueuse. Après tout, cela fait des années qu’elle t’a fait cette proposition. Peut-être n’est-elle plus d’actualité, qui sait. « Hum. Et bien. » Tu ne sais pas trop comment commencer. T’étais même pas majeur à l’époque. « Quand les assistants sociaux m’ont envoyé hors de Kyuden parce que c’était mieux et en accord avec la loi. » T’aimes pas trop parler de cette période. T’as eu l’impression qu’on t’arrachait à ta seule véritable famille. « J’ai pas mal … comment dire … fait le mur pour aller ailleurs, quitte à ce qu’on me change de famille. Tout ce que je voulais c’est qu’on me ramène chez Barney. » Et c’est là que tu l'avais croisée. Elle t'avais donné l'espoir de revenir à Kyuden et du travail à la fin de tes études. Oh, tu savais qu’il te faudrait partir pour des shootings mais, jamais plus tu ne serais forcé de quitter cette ville, aussi étrange soit-elle. « C’est elle qui m’a offert mon premier verre.» C’était amusant de frauder alors que t’avais pas encore l’âge. Et puis, la maman de Chris était très jolie. Plus âgée certes, mais t’avais pas pu refuser ce verre offert. Elle ne t’était pas étrangère après tout et la vexer aurait été très mal poli et puis, cela avait eu du bon. Il y avait eu cette discussion pour ton futur et la proposition de travailler comme mannequin. « Je sais pas si j’ai bien fait de venir. Ne le prends pas mal. Je suis ravi de te revoir. Ca m’aurait ennuyé que ce malaise persiste encore à propos de … et bien …. La dernière fois. C’était stupide de ma part mais j’adore la magie, c’était plus fort que moi. » Revenons à la mère de Chris. « En fait. Ta maman m’a proposé de travailler pour une boite comme mannequin. Mais c’était y’a quatre ans. J’suis peut-être plus dans les critères soit ils ont trouvé quelqu’un. C’était ça le ‘je n’aurais pas dû venir’. J’ai pas envie de m’imposer plus que je ne le fais déjà. Par contre, je resterais jusqu’à ce qu’elle rentre. Ne serait-ce que pour goûter tes cookies et t’épargner une engueulade pour et bien … ce bordel. », lui fit-il avec un petit sourire. Inutile de se mentir, la cuisine n’était plus une cuisine. Il ne savait plus de quoi la qualifier. C’était juste … le bordel intégral. « Tu crois qu’une tentative de décoration marcherait comme excuse ? »
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Chris E. Monroe
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyMar 10 Sep - 21:47

C'est étrange de te dire que la personne que tu évites depuis un certain moment maintenant – pour ne pas dire que tu la fuis complètement – est à présent chez toi. Tu n'avais pas le moins du monde prévu cette situation et tu l'aurais volontiers évitée. Seulement, on ne peut pas toujours prendre la fuite et surtout on ne claque pas la porte au nez d'un invité, ce qu'il est devenu dès l'instant où il a frappé à votre porte. Tu le laisses donc entrer et se débarrasser de sa veste tandis que tu lui expliques la raison de ta tenue... Spéciale. C'est idiot ce que tu racontes, rejoué la submersion de l'Atlantide... Mais il faut bien en rire, puisque tu ne comptes pas en pleurer. Il n'est pas un as de la cuisine, lui non plus ? Cela te rassure quelque peu, au moins tu n'es pas le seul à être complètement nul dans ce domaine. Mais il est vrai que que toi non plus, tu n'as pas besoin de distraction pour mettre le bazar. Tu as parfois l'impression de ne pas être fait pour cuisiner. Tu as beau y mettre toute la bonne volonté du monde, il y a toujours des dégâts, que ce soit dans le résultat final ou dans la cuisine. Et pourtant tu t'entêtes. Tu le fais pour ta famille après tout, tu essayes de leur faire plaisir. C'est l'intention qui compte dit-on... Bref. Tu lui adresses un pauvre sourire gêné, sans répondre. C'est gentil ce qu'il fait mais tu sais bien ce qu'il en est. La suite te fait un peu plus sourire. Pour l'état de la cuisine, de toute manière... Tu ne vois pas comment cela pourrait être pire. Pour le reste...

-Comment tu veux empirer l'état d'une cité détruite par les eaux et dormant mille pieds sous l'eau toi ? Heu... Pardon, je sais, c'est nul. Je te recopierai la recette si tu veux, le livre n'est pas à moi donc...

Sur ce, tu gagnes la cuisine. Il t'accompagne. Et tu lâches un commentaire désespéré. On va te tuer quand on verra ce que tu as fait de la pièce. Un champ de bataille pour résidus de blé. Quelle catastrophe. Enfin, tu rangeras plus tard. Tu vas chercher un verre pour Nicoleïs que tu viens lui poser sur la tabla avant d'aller lui chercher une chaise, manière Monroe. Tu en profites pour lui dire qu'il peut se servir s'il veut. Ce n'est pas comme si vous manquiez de boissons chez toi. Il y a un peu de tout, surtout que les courses ont été faites il n'y a pas longtemps. Bref. Tu écarquilles tout de même un peu les yeux lorsqu'il te propose de rester jusqu'à ce que ta mère rentre, voir nettoyer. Mais pourquoi ? Il n'a pas besoin de le faire, c'est ton problème, pourquoi tient-il à t'aider ? Non, il n'est pas responsable. Tu secoues négativement la tête, le laissant tout de même parler. Non, sincèrement... Tu ne vois pas où il veut en venir. C'est très gentil, certes, tu ne le nieras pas mais... Tu ne sais pas. Son regard te perturbe alors que le tiens reste fixé sur le sol. C'est... Dérangeant. Et tu ne sais même pas pourquoi tu es perturbé.

-C'est gentil de proposer mais... Tu n'as pas à t'embêter pour ça hein... C'est pas comme si je n'avais pas l'habitude de faire des bêtises quand je cuisine.

Ton sourire est gêné, tes joues légèrement rougies. Tu te détournes, perturbé. Tu vas plutôt te laver les mains, histoire de t'occuper à quelque chose et non pas tourner en rond sous son regard. Puis tu vas récupérer ce qu'il reste de farine, la levure, un verre doseur et les pépites de chocolat, que tu as bien failli oublier. Et pendant que tu t'occupes de préparer ta pâte à cookies, lui t'aidant, tu le questionnes sur la raison de sa visite. Tu n'es pas un expert en tout mais tu peux peut-être lui donner un conseil ou n'importe quoi d'autre. Il a donc toute ton attention lorsqu'il te répond. Pendant ce temps, tu t'occupes de la pâte. Pourtant, ton regard dévie bien vite. C'est vrai qu'il n'est pas né ici et qu'il n'est revenu qu'à sa majorité. Tu n'as trop rien à dire sur son passé, tu n'as rien à dire non plus, alors tu gardes le silence. Cela vaut bien mieux. Faire le mur. Ah, il a été moins sage que toi. Mais d'un côté, si on t'avait arraché à ta famille, tu aurais peut-être fait de même. Encore t'aurait-il fallu en avoir le courage... Tu n'es pas sûr de l'avoir. Une lueur d'admiration fait son apparition au fond de tes prunelles avant qu'elle ne disparaisse lorsque tu fais la moue. Bah c'est du joli tiens, ta mère qui lui a offert son premier verre. Quel bel exemple. Faisant toujours la moue, tu te re-concentres sur ta pâte. Na. Mais tu ne restes pas longtemps fixé dessus. Pas bien fait de venir ? Tu ne sais pas si c'était une bonne idée ou non, vous le saurez plus tard. Mais... Malaise ? Oh que oui, il persiste et il semblerait qu'il ne puisse rien y changer. Tu retiens un léger soupir avant de le regarder à nouveau.

-Ce n'est rien, vraiment. J'ai juste réagi bizarrement...

Et tu continues, encore et toujours. Mais tu n'as pas trop le temps d'y réfléchir étant donné qu'il enchaîne déjà sur le sujet initial. Ah, elle lui a carrément proposé de travailler comme mannequin ? Tu cesses un peu ton travail afin de mieux l'observer. C'était il y a quatre ans. Très sincèrement, tu ne sais pas quelle tête il avait à cette époque mais, à tes yeux, il entre parfaitement dans les critères. Enfin, ceux que tu connais. Cette pensée te fait piquer un far et tu retournes à tes cookies. Quelque chose ne tourne vraiment pas rond, Chris. Il termine en revenant sur cette aide qu'il semble tenir à te proposer. Tu voudrais te transformer en souris et disparaître dans un trou. Tu voudrais être loin, très loin de lui. Tu voudrais que ta mère soit là, qu'elle s'occupe de lui et que tu puisses te réfugier dans ta chambre. À défaut, tu restes là, inspirant et expirant très calmement. Tu essayes de reprendre une teinte normale mais ce n'est visiblement pas gagné. Allez, un peu de volonté que diable. Tu déglutis difficilement puis relèves enfin la tête, un timide sourire venant flotter sur tes lèvres...

-Je ne crois pas. Ou alors, elle dirait que c'est digne de moi... Mais je vais juste lui dire la vérité, elle ne se fâchera pas trop... Normalement.

Tu es embêté. Tu ne sais pas quoi lui répondre sans te mettre dans l'embarras, sans devenir rouge pivoine aussi. Il faut que tu reprennes contenance. Et pour cela, tu restes silencieux quelques instants, le temps d'aller prendre la plaque à mettre dans le four ainsi qu'une grande feuille de papier sulfurisé. Tu ramènes le tout sur la table avant d'aller mettre le four en marche, juste histoire de le pré-chauffer. Puis tu reviens devant le saladier. Tu prélèves un peu de pâte, en fait une boule que tu viens ensuite écraser sur le papier sulfurisé. Tu laisses la place au brun, si jamais il veut faire de même. Sauf que tu regardes obstinément ce que tu fais de la pâte.

-Je pourrai pas trop t'aider en fait... C'est pas vraiment mon domaine... Mais si tu veux mon avis... Tu peux vraiment tenter ta chance. Qui ne tente rien n'a rien et puis, tu as la tête de l'emploi.

Tu piques un nouveau far en fait. C'est n'importe quoi. Tu regrettes de ne pas être un vrai magicien, capable de te transformer ou de disparaître de manière spontanée, dans un nuage de fumée. Tu espères qu'il ne le remarquera pas trop. Tu détestes ta timidité. Tu détestes réagir ainsi. Une nouvelle fois, tu expires longuement, calmement, retrouvant une couleur normale. Voilà, du calme, c'est bien. N'importe quoi. Sur ce, tu te tais, te concentrant plutôt sur les biscuits que vous étalez sur le papier. Ceux-ci recouvrent bientôt la plaque entière, tu n'arrives plus à trouver de place. Et il reste de la pâte. Pff. Tu en as fait trop. Tant pis. Tu feras une deuxième fournée. Par contre, le four n'est pas assez chaud. Tu n'as plus d'échappatoire, tu relèves donc enfin le regard vers Nicoleïs...

-Bon, heu... Voilà, on n'a plus qu'à attendre que le four soit assez chaud... Le problème va être de trouver la bonne durée de cuisson. Ils sont toujours trop cuits ou pas assez... Tu veux... Aller au salon en attendant ? Enfin, si on peut éviter de mettre de la farine partout.

Tu essayes de rire un peu. Tu essayes comme tu peux de détendre l'atmosphère et surtout de faire passer ce semblant de malaise qui ne veut pas te quitter tant qu'il est là. Pourquoi a-t-il fallu que ce soit justement lui, de tous les habitants de Kuyden, qui te perturbe ? Mystère... Il faudrait très sérieusement que tu te demandes ce qui te perturbe chez lui, outre ce regard qu'il pose sur toi.
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyMar 17 Sep - 13:10

Tu secoues légèrement la tête face à ta propre bêtise. Proposer une redécoration de la cuisine à la maman de Chris, sérieusement. C’est vraiment pas possible d’avoir une idée aussi stupide. C’est une cuisine. Et, une cuisine enfarinée n’est pas une très très bonne chose, surtout lorsque la cuisine semble impeccablement bien rangée. Chaque chose est à sa place. Tu ne dis rien au commentaire du jeune homme et sourit un peu lorsqu’il te propose de te recopier la recette. C’est une bonne idée mais, tant qu’à faire, tu le feras toi-même. S’il faut attendre sa mère, cela t’occupera un peu. « Comme tu veux. », lui lances-tu lorsqu’il te dit de ne pas t’en faire pour l’état de la cuisine. A dire vrai, tu t’es proposé comme aide mais vu l’état de la maison des Ray, on ne peut pas dire que le ménage soit ton fort. Tu regardes les traits de son visage se transformer lorsque tu lui parles et c‘est étonnant le nombre d’expression qui peuvent passer sur un visage en si peu de temps. Tu ne sais pas trop comment les interpréter mais tu décides de ne pas t’en faire et tu recules un peu pour lui laisser de l’espace. Il a l’air d’être mal à l’aise pour une raison qui t’est inconnue. Cela va passer. « C’est pas grave. »,  lui murmures-tu en le laissant s’occuper du four pour y mettre la pâte.

« La vérité est toujours préférable, de toute façon. Tu n’y gagnerais rien à mentir si ce n’est que de l’agacer. » Enfin, c’est ce que tu as appris lors de tes nombreuses fugues. Avec le recul, tu aurais pu être plus facile à vivre. Ce n’était pas de leur faute si on t’avait placé là. C’était la loi, tout simplement. « Enfin, ce n’est pas comme si tu avais mis la maison en vrac. Et puis, comme tu dis. Qui ne fait rien n’a rien. T’auras essayé. Je suis certain que, même avec le bazar de sa cuisine, ta mère sera contente. » Parce que c’est ce que le jeune homme avait eu comme idée derrière la tête n’est-ce pas ? Lorsque l’on cuisine pour les autres, généralement, cela fait plaisir aux concernés, peu importe les dégâts. La gueule de l’emploi ? Tu ne sais pas trop comment prendre le commentaire du jeune homme mais autant le prendre pour un compliment. Après, ce sont d’autres questions plus pratiques qui t’assaillent. Effectivement, l’agence de la maman de Chris a peut-être son quota de mannequins ou n’a tout simplement pas le temps d’en engager un qui devra tout apprendre. C’est la grande interrogation du moment alors que, pendant ce temps, Chris, lui, s’occupe à récupérer ses couleurs. Tu ne t’en soucies pas, en fait, si le jeune homme est concentré sur sa pâte, toi, t’as l’esprit totalement ailleurs, et c’est très bien comme cela. Si tu avais observé Chris tout du long, tu ne sais pas trop comment tu aurais réagis ou interprété tout ce malaise te concernant. Allez, ça y’est, maintenant tu peux. Il a repris des couleurs, ça va mieux. Tu lui lances un petit sourire à sa constatation. « On retire les chaussures ? », lui demandes-tu lorsque tu te diriges vers la porte qui mène au salon. « Pour éviter les traces de farine au sol. », rajoutes-tu pour expliciter ta demande plutôt étrange. D’accord, le chaussettes ce n’est pas très élégant, surtout les tiennes avec un petit chiot dessus mais, tant pis.

T’aimes bien porter des vêtements qui sortent de l’ordinaire, parfois très colorés, ou juste un détail qui fait que, l’air de rien, c’est différent. Tu n’as pas réellement les moyens d’aller faire les grands magasins et, même si tu rêverais de les faire au moins une fois dans ta vie, tu aimes vivre simplement. C’est ce que vivre chez les Ray t’as appris. On peut vivre heureux et épanouis en ayant peu de moyen. Ce n’est peut-être pas facile à comprendre pour certains habitants de la ville mais pour toi, ça l’est. Tu restes silencieux sans savoir vraiment quoi dire à Chris. Si l’attente est longue, vous risquez de vous ennuyer à vous regarder dans le blanc des yeux. En plus, tu sais que ta présence met Chris dans l’embarras. Si tu n’as pas vu ses rougissements successifs c’est quelque chose que tu ressens vivement alors tu réfléchis un moment avant de le lancer sur un sujet qui le mettra forcément à l’aise. La magie, c’est le petit plus qui fait que cette famille est différente du reste de la ville, qui fait que tu les admires. C’est peut-être fort comme réflexion mais c’est ça. En quelque sorte. Toi qui n’as jamais réussi à réaliser le moindre sort de magie, tu adores quand d’autres réussissent et, si tu as entendu parler des tours de magie qu’effectuait le père de Chris, t’as su, tu ne sais pas trop comment, que Chris avait ça en lui. Lorsque tu entends parler des Monroe en ville, tu tends l’oreille, curieux. Tu ne sais pas s’ils vont remonter sur les planches, réaliser, un jour, un spectacle ensemble,  mais si oui, tu es sûr et certain que tu vas y assister, que tu y seras aux premières loges. Mais, pour le moment, ce n’est pas le cas. Pour le moment, tu as l’impression que la magie qui les entourait c’est évanouie depuis quelques temps sans savoir réellement pourquoi. Peut-être est-ce parce qu’un des fils est parti faire des études ? Peut-être, tu n’en sais rien.

C’est vrai, la magie de cette famille manque à cette ville et aucune information ne sort. C’est le silence radio alors, même si cela ne se fait peut-être pas de poser ces questions-là, tu vas les poser parce que cela t’intrigues et t’attristes à la fois. Mais tu ne sais pas trop comment entamer le sujet. Alors tu observes le salon. Il est grand, lumineux. Oh, ne serait-ce pas là un jeu de carte ? Toi qui désespérais de trouver un indice pour te lancer dans une discussion sur la magie, le voilà qu’il te tombe dans les bras. Ce n’est pas toi l’hôte, ce n’est donc pas à  toi de proposer les activités alors que Chris te rejoint mais, ce coup du destin est bien trop beau pour l’ignorer. « Tu sais. Les tours de magie chez les Ray c’était toujours celui de savoir qui allait organiser la plus grande fête. Ce n’est pas vraiment de la magie mais, il fallait en mettre plein la vue et c’est toujours Neil qui était le plus doué là-dedans. » Tu regardes le paquet de carte dans ta main et le lui tends pour qu’il le prenne. « C’est vrai que ses soirées étaient les plus belles mais il n’y a rien de magique. Vous allez bientôt refaire des spectacles ? », lui demandes-tu hésitant. « Cela fait un moment que l’on ne vous associe plus avec la magie. Enfin. On a l’impression que vous avez arrêté. C’est dommage. Ca te dirait pas d’en tenter un, n’importe lequel ? S’il te plait. »

 
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyMer 18 Sep - 22:33

Non, tu n'as pas spécialement envie qu'il s'embête à t'aider. C'est ton problème après tout, à toi de réparer. Mais s'il insiste, tiens-tu réellement à refuser ? Hé bien... Tu apprécierais qu'il reste un peu à l'écart. Sa présence te gêne et tu ne parviens pas à savoir comment réagir. Habituellement, tu ravalerais ta timidité, au moins un minimum, pour agir à peu près normalement. Tu ne fais que peu de rechutes de timidité quand tu es obligé de prendre sur toi. Mais avec lui, elles sont constantes. Tu ne sais vraiment pas comment réagir. Tu fais semblant, tu fais des essais. Pas grave pour tes réactions... Non, c'est vrai qu'il n'y a pas mort d'homme mais tout de même, tu en es gêné.  Tu n'aurais jamais dû réagir de cette manière et tu t'en veux de le fuir. C'est inutile, c'est stupide et si tu n'aimes pas parler de logique, il faut bien avouer que, là, tu aurais aimé qu'il en existe une. En attendant de retrouver une attitude normale, tu t'occupes plutôt de tout ce qu'il y a encore à faire avec les cookies. Mettre le four en marche, donner leur forme aux biscuits, tout cela quoi. Il y a encore du travail. Beaucoup de travail mais tu bénis ton idée, malgré tous les ennuis qu'elle t'apportera plus tard : tu as quelque chose sur quoi te concentrer, et pas uniquement sur lui.

La vérité. Bien sûr que tu vas la dire ! Tu ne mens jamais ! Enfin... Très peu. Tu n'aimes pas cela, tu n'aimes pas les mensonges. Tu es capable d'en inventer un gros et de le dire d'une manière totalement convaincante mais autant que possible, tu évites. Ce n'est pas bien de mentir et cela te met mal à l'aise. Tu es quelqu'un de très honnête, Chris. Parfois trop, ce qui fait que plutôt que mentir, tu masques certains points afin de ne pas avoir à parler de quelque chose. Tu hoches alors simplement la tête lorsqu'il te dit que c'est préférable d'être honnête. Qui ne fait rien n'a rien ? Oui, aussi. Tu as mis le bazar mais cela part d'une bonne intention donc tu sais qu'elle te pardonnera. Tu souris doucement, l'observant un instant. Il a raison. Même si le fait que tu sois le petit dernier joue aussi un rôle important. Tu en joues peu mais tu es bien content de pouvoir profiter quelque peu de cet avantage. Même face à ta sœur, alors qu'elle est la seule fille de la fratrie. Enfin bref. Tu te tais et tu l'écoutes, ton visage se faisant le reflet de toutes ces réflexions qui traversent ton esprit. Tu es transparent aujourd'hui. Tu l'es moins d'habitude. Un peu moins. Étrange... Mais un point capte toute ton attention : il veut être mannequin. Ta franchise se fait spontanée et tu dis ce que tu en penses : il a tout à fait la tête de l'emploi. Seulement ce n'est qu'après coup que tu te rends compte de ce que tu viens de dire et tu replonges le nez dans ta pâte. N'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. D'où tu te permets de telles réflexions ? Occupe-toi de tes biscuits, cela vaudra mieux. Fort heureusement pour toi, il ne fait aucun commentaire. Cela te permet de finir, enfin, tes biscuits. Plus qu'à attendre que le four soit assez chaud. Salon maintenant ? Oui, ce serait plus confortable. À condition de ne pas mettre de la farine partout. Retirer les chaussures ? Tu baisses les yeux sur tes chaussons puis sur ses chaussures... Puis tu ris légèrement, sincèrement.

-Simple et rapide. C'est une bonne idée. Vas-y, j'arrive!

Tu le laisses disparaître de la pièce. Et toi, que fais-tu ? Tu t'appuies contre la table, inspirant et expirant d'une manière extrêmement lente. Ton cœur bat vite, trop vite. Tu ne te sens pas à l'aise du tout en sa présence, peu importe comment tu t'y prends, tu es certain qu'il le ressent et tu ne sais de quelle manière il l’interprète... Tu n'es vraiment pas à l'aise et tu as un besoin pressant de te détendre. Comment ? Voilà bien la question qui tue, parce que tu n'as aucune réponse qui te vient en tête. À défaut, tu vas te chercher un verre que tu remplis d'eau avant de le vider à petites gorgées. Eau glacée. Un frisson parcourt ta colonne vertébrale. C'est gelé. Tant pis, au moins tu as l'impression que le volcan installé au creux de tes joues s'est éteint. Pour l'instant... Tu souffles un bon coup et vas plutôt observer le four. Tu mets une alerte en route pour être prévenu lorsqu'il sera suffisamment chaud puis tu quittes la cuisine. Tes chaussons sont laissés à l'entrée de la pièce et c'est en glissant sur tes chaussettes que tu gagnes le salon. Il t'y attend et se tourne vers toi, un de tes multiples paquets de cartes entre les mains. S'il savait tout ce qui se cache dans cette pièce et surtout dans tes poches, il serait surpris... Tu esquisses donc un maigre sourire mais tu le laisses parler, expliquer sa vie chez lui, quand... Quand Neil n'était pas dans le coma. Tu te mordilles la lèvre mais ne fais aucun commentaire, c'est plus sage.

Par contre, il aborde rapidement un tout autre sujet. Un sujet qui te touche tout particulièrement. La magie, les spectacles. Ton père. Vos problèmes. Cette interminable lutte que tu as lancée il y a bien longtemps pour ramener ton père sur la scène. Sans résultats. Tu n'arrives à rien. Ton regard se pose alors sur le sol après que tu aies récupéré ton paquet de cartes, les sortant machinalement et les battant nerveusement entre tes doigts. Tes gestes sont rapides et précis par habitude. Tu le regardes nerveusement. Que dire ? Que faire ? Tu aimes la magie, tu es toujours à l'aise lorsque tu te lances dans ce domaine. Mais en sa présence à lui, tu doutes de tes capacités. Tu n'as pas envie de te louper, tu n'as pas envie de découvrir qu'il y a une faille dans tes tours et que cette faille, il est capable de la dévoiler au grand jour. Mais peut-être ne se passera-t-il rien de spécial après tout. Ne peux-tu pas essayer ? Qui ne tente rien n'a rien, comme il disait quelques instants plus tôt... Alors oui, tu peux bien essayer de te lancer. Essayer. Mais avant, quelques mots peut-être ? Oui.

-Il n'y a aucun spectacle de prévu en fait... Mon père est très pris par son travail et il n'a pas tellement envie de remonter sur les planches. Un jour sans doute mais en attendant... Il faudra s'en passer. Par contre, ça se voit que t'es pas à l'école. Beaucoup de gens savent que j'adore la magie et que j'en fais souvent. C'est... Un moyen de déstresser et de se faire des amis.

C'est un sourire gêné qui fait son apparition sur tes lèvres. Cela n'attire pas seulement des amis potentiels mais aussi des personnes qui te cherchent des problèmes. Parce qu'ils te considèrent comme une cible facile, parce que tu n'es pas violent et que te battre est la dernière chose que tu souhaites. De toute manière, tu n'as pas la carrure nécessaire pour mettre la raclée à ceux qui te cherchent. Bref. Tu baisses le regard. Tu observes ces cartes que tu continues à battre entre tes mains. Une étincelle d'amusement fait alors son apparition au fond de ton regard. Tu sais ce que tu vas faire. Tu sais quel genre de tour tu vas pouvoir t'amuser à mettre en œuvre avec lui. Il veut un peu de magie ? Tu vas essayer, avec les moyens du bord. Autrement dit : tes cartes, deux-trois petites balles dans tes poches ainsi que trois foulards. C'est largement suffisant. Tu le regardes. Toute timidité a disparu et c'est, cette fois, un mystérieux sourire qui orne tes lèvres. Tu lui présentes les cartes en éventail.

-Mais si tu veux que je te montre un peu de magie... D'accord. Prend une carte et ne me la montre pas. Regarde-la. Mémorise bien la figure. C'est bon ? Remet-la dans le paquet, où tu veux ! Tu le laisses faire, bien trop amusé par la situation pour songer à être gêné de votre proximité. Tu observes chaque geste, tu prends note de tout ce qu'il fait. Tu recommences à battre les cartes d'une manière qui semble tout à fait normale. Maintenant que la carte est perdue au milieu des autres, on va s'amuser à la retrouver. Oh, tiens. Elle a disparue ? Tu montres tes mains, tes cartes n'y sont plus. Disparues, évaporées. Tu fais semblant de réfléchir, te mordillant la lèvre, passant une main sur ta nuque... Ça c'est bizarre. Est-ce que... Oh ! Regarde ! Elles se sont transformées en une balle ! Tu montres ta main gauche, une de tes balles s'y trouve. Tu souris, tu la lances d'une main à l'autre. Et, subtilement, tu en fais apparaître une seconde, puis une troisième. Avant de toutes les faire disparaître d'un coup, remplacées par un foulard qui vient lentement tomber au sol. Tu soupires un peu. Zut, raté, elles n'étaient pas là. Mais alors, peut-être que... Ah, je sais où elles se cachent ! Tu tends la main, la passant juste à côté de l'oreille de Nicoleïs... Et quand tu retires ta main, le paquet de cartes s'y trouve. Tu es fier de toi. Ah, les voilà. Où est ta carte maintenant ? Tu les retournes, côté figure. Tu les observes et tu sais que celle qu'il avait tirée n'y est pas. Tu relèves alors le regard vers lui. Elles me disent qu'il m'en manque une... Et mon petit doigt me dit que tu devrais regarder dans la poche gauche de ton pantalon.

Tu le laisses chercher. Tu le laisses regarder. Il a sa carte. Tu es le plus fort. Ce genre de tour fait toujours sensation et tu en es fier, tu t'es énormément entraîné. Le rouge revient faire son apparition sur tes joues et tu baisses les yeux, observant à nouveau tes cartes que tu fais machinalement apparaître et disparaître...

-Voilà un tour de magie made in Monroe... J'espère que ça t'allait... J'ai pas trouvé de meilleur endroit pour faire réapparaître la carte...

Oui, tu espères sincèrement qu'il a aimé... La magie c'est ta passion et quand les autres aiment ce que tu fais, tu es le plus heureux du monde...
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyVen 18 Oct - 22:06



Ils sont au salon. Le salon. Oui. Et bien, c’est différent de chez toi. Toute cette maison est bien différente de celle des Ray pourtant, tu ne peux t’empêcher de penser que tu ne changerais de famille pour rien au monde. Pourtant, la chaleur instantanée des couleurs chaudes et accueillantes qui colorent les murs te frappent et directement, tu te sens coupable d’avoir eu de pareilles pensées. La maison a beau être belle, splendide, trois fois plus grande que celle de Barney mais la maison de ton père n’est pas la même. Ici, tu ne parles pas de la maison au sens propre du terme, à ce qu’elle signifie. Quatre murs et un toit. Non, ce n’est pas cette maison là que tu as trouvé chez Barney. La maison, celle de cet homme que tu considères comme ton père, c’est celle du cœur, celle de cet homme qui, malgré tous les problèmes qu’il a pu avoir dans sa vie et, est aveugle celui qui ne le remarque pas, t’as accueillis à bras ouverts sans se poser de question. C’est ça, sa richesse, ce qui fait que la maison des Ray est bien plus belle et riche que celle-ci malgré les apparences.

Lorsque Chris prend le jeu de carte, cela coupe le fil de tes pensées. Barney n’est plus là. A trop y penser, ton estomac se tord et c’est un très mauvais signe. Vous êtes seuls, votre famille disparait. Un à un, chacun de ceux que tu considérais comme ta seule et unique famille se volatilise. Et, jours après jours, tu te demandes qui sera le prochain. Cette pensée n’est pas saine, ne mérite pas de franchir tes pensées et, pourtant, elle le fait. C’est inévitable. Deux ont disparu. Non. Ton frère est dans le coma, il est encore-là. Il est présent physiquement mais, c’est comme si. C’est comme s’il n’était plus là. Fais ton tour de magie, Chris. Fais-le pour, qu’un moment, je n’y pense plus, je ne pense égoïstement qu’à moi. La magie t’as toujours fasciné. L’intérêt, dans cette maison, c’est que la magie y est incrustée dans chaque parcelle d’air. La maison Monroe est magie, même si cela a changé, même si leur père ne fait plus de tour, ne monte plus sur les planches, est retourné à une vie banale, si atrocement banale.

Tu prends une carte comme il te le demande. Reine de cœur. Un sourire amusé passe sur ton visage en le découvrant. Parfait. C’était exactement ce dont il te falait pour ne plus y penser. Tu ne penses pas une seconde que Chris ne pourrait pas réussir. C’est dans ses veines, dans sa vie, dans le creux de ses yeux, dans l’aura qui l’entoure. Tu le sais. C’est tout. Tu n’as pas besoin de le regarder minutieusement pour le remarquer. La magie EST là. Alors, si elle est présente, tu sais que Chris va l’utiliser et qu’il a le don. Et s’il le manque ? Et bien cela ne sera pas un drame. Vous apprendrez à deux. Mais de toute façon, le coup des cartes, c’est la base de tout magicien. Et, au fond de toi, tu penses que le père de Chris le lui aurait appris. A moins qu’il n’ait décrété qu’il n’y avait rien de mieux que d’apprendre par soi-même ? Parler de son père t’empêche de penser au tiens qui n’est pas là. Tu l’entends parler de la magie et de l’école, de l’aide que cela apporte à se faire des amis. Les gens sont curieux. La magie, l’inconnu, a une attraction que le plus acharné des scientifiques ne pourra pas contrer. Tu hoches la tête, compréhensif. Tu ne pousseras pas plus loin la discussion sur les spectacles de magie. Tu l’as compris, c’est un sujet sensible et, même si Chris adore la magie, le fait que la famille ait coupé les ponts avec elle doit lui être difficile.

Tu lui redonnes ta dame et la magie opère. Tu n’es plus dans cette maison, dans cette pièce. Tu es juste dans un endroit avec Chris, ce magicien qui te montre ce tour. Tu sais d’avance que tu n’y comprendras rien et c’est ce que tu préfères, en fait. Tu t’es toujours demandé comment ils faisaient pour sembler toujours autant attiré par la magie après en avoir connu toutes les ficelles. Tu sais que tu lui as demandé de t’en montrer un. Tu sais aussi que d’en faire un sans en avoir les explications complètes te suffira. Tu aimes l’inconnu. Tu es l’inconnu. C’est ça aussi le fait de ne rien connaître de ton passé. L’inconnu ne te fait pas peur, tu es même irréversiblement attiré par lui. Tu essayes tout de même de suivre ta carte mais après rien qu’un mélange, tu n’es plus capable de la retrouver. Une carte parmi les cinquante-deux autres qu’il a entre les mains. Tu es curieux, tu le sais mais tu ne voudras pas savoir même si une part de toi le veux. Ton visage est concentré lorsque tu essayes vainement de suivre, de comprendre ce qu’il se passe. Ow mince, mince ! Toi qui pensais qu’il allait te retrouver ta dame, le voilà qu’il fait disparaitre les cartes. Tu te retournes. C’est stupide, oui. Mais, si cela se trouve, elle sont derrière, juste derrière et... bah, non. Un sourire dépité traverse ton visage avant de voir avec stupeur la balle qu’il tient entre ses mains. « Mais comment ... que ... non, en fait non je veux pas savoir mais mince ! » Tu es stupéfait et il continue sur sa lancée. Après les balles vient le foulard. Tu le suis des yeux, incapable de ne pas le lâcher du regard. Malgré toi, tu essayes de comprendre ce qu’il peut se passer dans la tête du jeune homme pendant qu’il exécute ce que tu lui as demandé. Un sans faute. Peut-être aurais-tu dû le fouiller au préalable. Non ? Bon d’accord non mais il le sort d’où tout ça ? C’est incroyable. T’es pas forcément le plus maladroit des gars de la ville mais tu sais d’avance où auraient atterris tout ton matériel avant même que le tour ne commence : sur le sol. Lorsque le paquet retourne chez son propriétaire, tu souris. Tu es perdu mais ne cherches désormais plus à comprendre. C’est ça la magie. Tu t’es fait avoir et si tu pouvais te faire avoir tous les jours de cette façon-là, l’idée t’effleure que cela ne te perturberait pas. Tout de même, derrière ton oreille, c’était fort. Seule la main de Chris passant près de ton oreille t’as chatouillé les cheveux. Tu n’as rien senti, pas même ce jeu de carte qu’il t’a remontré avec fierté quelques secondes plus tard.

Une à une les cartes se retournent et il ne t’en montre aucune. Il y a quelque chose. Tu le sais sans pour autant en savoir la cause. Tu l’observes attentivement et lui renvoies ton regard lorsqu’il te regarde à son tour. Toute trace de timidité a disparu. C’est la magie, ça aussi ? Tu l’as remarqué. Il est bien différent maintenant. Trop occupé à l’observer, tu sursautes lorsqu’il prend la parole. « Dans mon ... » Et tu t’exécutes. Gauche. C’est qu’il est précis. « Gagné. », lui souris-tu en la lui tendant. « J’ai, mais alors là, rien compris mais c’est ce que je préfère, je pense, dans les tours de magie. On ne voit rien venir, c’est imprévisible.Toi aussi d’ailleurs, tu l’es. », continues-tu sans réellement faire attention aux conséquences de tes paroles et tu poursuis. « C’est ça peut-être. Tu sais. La magie. Elle ne devrait pas t’empêcher d’être toi-même ... avec ou sans elle. » Tu vas peut-être un peu loin mais, peut-être, peut-être utilises t-il cette barrière de la magie comme protection. Les gens ne sont pas forcément tous des bâtards. Il devrait essayer. Il devrait essayer d’être comme il l’a été à l’instant dans la vie de tous les jours. Tu sais qu’il est timide, tu l’as senti mais quelque part, tu sais aussi qu’il ne l’est pas totalement. Quelqu’un qui s’expose à un public avec autant de facilité ne peut pas être ... quoique. Les plus grands acteurs, chanteurs, musiciens, disent souvent avoir été d’une timidité maladive. Leur art les a aidé. Chris, cependant, maintient cette barrière. Il devrait laisser la magie l’aider mais tu sens déjà que t’as été trop loin et maladroit en lui balançant ainsi le fond de ta pensée. « Merci. » Tu gardes un moment le silence, pour l’aider à digérer ce que tu viens de lui dire. Ce n’était pas forcément dit à mauvais escient. C’était. Oui. Un conseil.

« C’était parfait. Vraiment. », rajoutes-tu en remarquant cette note de doute en fin de numéro. Il ne faut pas qu’il doute ainsi. « Ne doutes pas. Tu es doué. », lui fais-tu avec un sourire. « C’était un beau numéro. Incompréhensible dès la minute où tu as posé la carte dans le paquet, mais j’ai beaucoup aimé te regarder faire de la magie. » Tu sens que Chris va se renfermer, redevenir le garçon timide de tout à l’heure et tu ne sais pas réellement comment réagir face à lui. C’est comme s’il avait deux personnalités et, c’est surement de ta faute s’il se braque maintenant. Ce n’était pas voulu. « Je suis désolé. Je n’aurais pas du te faire ces commentaires. » Tu regardes l’heure. Il commence à se faire tard. Alya va rentrer dans peu de temps et tu lui as promis que tu serais là pour l’aider même si tu n’es pas forcément le type le plus intelligent de la ville. Si tu peux l’aider, tu le feras volontiers. Même s’il s’agit juste de lui préparer des cookies pendant qu’elle fait ses devoirs. Le sucre, ça booste.

L’ambiance est plus calme tout d’un coup. Tu ne sais pas si c’est le fait que le tour soit fini ou ta bourde de tout à l’heure. Tu aimerais te rattraper mais tu ne sais pas réellement comment procéder. C’est tout toi ça de faire des idioties pareilles. C’est comme quand vous vous êtes percutés. Au final, vous êtes aussi gênés l’un que l’autre. « Je ... », commences-tu en te passant une main dans les cheveux. « Est-ce que tu pourrais me prêter ta recette ? » Les cookoes. Détournons la conversation pour que tout redevienne comme avant. « J’ai promis à Alya de l’aider à faire ses devoirs. Mais, comme mon QI doit pas être très très élevé, j’crois que je me bornerais juste à lui préparer quelque chose à manger pour la rendre d’attaque, prête à affronter n’importe quoi. » Tu espère qu’il ne t’en veux pas. Tu n’as pas réellement envie de terminer cette petite rencontre sous une mauvaise note. La maman de Chris ? Tu l’as complètement oubliée. Ce n’est pas l’important. Tu t’en rappelleras plus tard et cela te donnera une occasion de revenir pour arranger les choses et t’excuser une énième fois si cela s’avère nécessaire. Si tu avais réfléchi à votre première rencontre, tu aurais compris que vos deux rencontres avaient la même signature : des excuses. C’est idiot, le destin parfois. Peut-être est-ce leur destin que celui de s’excuser continuellement jusqu’à ce que le malaise ne passe.
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptySam 19 Oct - 22:36

Ah, la magie. Ton domaine, ton univers, ta passion. Nicoleïs ne pouvait trouver meilleur sujet pour te permettre de te détendre. Pourtant, c'est aussi le type même de sujet qui est aussi capable de te ramener sur tes échecs. Tu es doué, certes. Énormément. Tu as la magie dans le sang, on ne peut pas le nier. Tu es un Monroe, un pur, un vrai et tu en es fier. Seulement, si toi tu restes dans ce domaine, tu désespères de voir le reste de ta famille s'en détourner. L'hypnose, le subconscient sont des sujets passionnants, tu en es parfaitement conscient, mais ce n'est plus la même chose qu'avant. Tu es incapable de ramener ton père sur les planches, il ne veut plus, quelque chose l'en empêche et tu es bien mal placé pour lui forcer la main. Tu ne le feras jamais mais c'est un réel échec à tes yeux. Il était très certainement le plus grand magicien de tous les temps et il a arrêté. C'est peut-être une bonne chose, tu ne veux plus qu'il retourne dans le coma, mais tout cela te manque tellement... Bref. Il ne faut plus que tu y penses. Tu en dis le strict minimum, histoire de répondre à sa question, mais tu ne t'étales pas plus que nécessaire. Deux petits mots sur ton cas puis tu te tais. Il peut toujours poser des questions s'il y tient mais s'il n'en demande pas plus, tu te contenteras de ces quelques phrases.

Il est plutôt temps de passer en phase spectacle. Tu changes dans ces moments là, ta timidité s'évapore pour ne laisser place qu'à ce que tu peux être. Quelqu'un d'assuré, quelqu'un qui sait ce qu'il fait, qui maîtrise chacun de ses gestes. C'est ce que tu es, lorsque tu exécutes un de tes tours de magie. Dans ces moments, tu n'as pas de temps à perdre en te montrant timide ou peu sûr de toi. Tout doit être parfait, tu sais que tu en as les capacités. Alors tu agis, concentré, ou plutôt à fond dans ta magie. Tu es à l’affût de chacun de ses mouvements, de ce qu'il regarde. Tes mains ou les cartes ? Chaque numéro est basé sur le fait que le spectateur fixe son attention sur les objets que le magicien manipule et non pas sur ses mains. Avec une seule personne, c'est facile de maintenir l'illusion. Il te suffit d'être suffisamment attentif aux mouvements de ses yeux afin de savoir quand tu peux changer d'étape. Tu ne peux t'empêcher de rire très légèrement en le voyant se retourner quand tu fais disparaître tes cartes, récupérant plutôt une de tes balles. Tu ne te moques pas le moins du monde, tu es juste heureux de voir qu'il est à fond dans ton numéro. Et il ne veut pas savoir comment tu fais. Tu souris alors, sincèrement.

-Héhé. Si tu veux savoir, ce sera à toi de trouver seul.

Tu continues sur ta lancée. Après une balle une seconde, puis une troisième. Tu jongles avec les trois, un peu. Tu es concentré, tu ne fais pas la moindre faute. Mais ton esprit est déjà à la suite du numéro. Tu as beau le connaître par-cœur, il faut toujours adapter en fonction du public, de la scène, de tout ce qui compose l'environnement. Les secondes passent, à la fois trop vite et pas assez. La fin du numéro approche, un dernier tour maintenant que tu as fini de retourner tes cartes... Tu le regardes. Il te regarde. Il n'y a aucune gêne dans ton comportement ni au fond de tes prunelles. Rien du tout, pour la première fois depuis que vous êtes entré en collision. Et là, la touche finale arrive. Qu'il regarde dans sa poche gauche. Oui, tu es précis. Très. Mais c'est ce qui fait aussi tout le mystère de la magie : être précis sans que les autres comprennent comment on fait. Tu souris en récupérant la reine de cœur, la rangeant au hasard dans ton paquet. Machinalement, tu recommence à battre les cartes entre tes mains, à les faire disparaître et réapparaître. Tu souris, tu es ravi parce que, visiblement, il a aimé ce que tu as fait. Ce n'est pourtant que quelque chose d'encore basique... Tu pourrais faire bien mieux, mais avec un minimum de préparation, ce que tu n'as pas eu. Bref.

Tu souris simplement, l'écoutant. Les gens aiment être surpris, c'est ce qu'il te prouve, une nouvelle fois. Imprévisible... Toi ? Tu perds un peu de ton sourire, le regardant avec attention. Qu'est-ce qu'il entend par-la ? La magie ne devrait pas t'empêcher d'être toi-même, avec ou sans elle ? Mais qu'est-ce que... ? Ah. Tu baisses les yeux. Tu penses avoir compris. Ta timidité qui s'était évaporée le temps de ton tour de magie refait immédiatement son apparition. Ta gêne aussi. Tu te mords la lèvre, de nouveau mal à l'aise. Tu n'arrives pas à surmonter ta timidité quand tu n'es pas en train de faire ton show. Tu as essayé pourtant mais tu n'y parviens pas. Tu es incapable de faire le premier pas, parler en public sans être préparé, devoir annoncer quelque chose à quelqu'un... Alors que quand tu "t'enfermes" dans ton rôle de magicien, tu n'as pas le moindre soucis. Tu es comme dans une bulle. Ou alors est-ce parce que tu connais tes capacités et donc que tu peux te permettre d'être sûr de toi. Oui, c'est certainement cela. Mais ta timidité fait parti de ton caractère. Si tu la perdais, tu aurais trop peur de changer. Tu ne sais pas ce que tu peux devenir alors, à tes yeux, il vaut mieux que tu restes toi-même tant que tu n'es pas sûr et certain d'être incapable de changer d'une mauvaise manière. Tu ne réponds pas, tu préfères observer le sol... C'est tellement plus intéressant. Ahem. Fort heureusement, il respecte cet instant de silence dont tu as besoin, jusqu'à te rassurer sur ton numéro. Il a aimé... Tu relèves timidement ton regard, l'observant, l'écoutant aussi... Ses paroles te touchent droit au cœur et cela doit se voit au fond de ton regard ou sur tes joues qui prennent une teinte rosée.

-M... Merci...

Ce simple mot vient du fond du cœur. Oui, merci Nicoleïs, c'est tout ce que je voulais : te faire plaisir avec ce numéro. Tu ne vas pas au fond de ra pensée, tes joues se faisant brûlantes. Tu reportes plutôt ton attention sur tout et n'importe quoi qui n'est pas ton vis-à-vis. Tes cartes tiens. Mais il reprend bien vite la parole. Il a toute ton attention. Désolé ? De quoi, d'avoir dévoilé le fond de sa pensée ? Non, ce n'était... Peut-être pas rien. C'était un peu perturbant mais il a raison et tu le sais bien. Il a raison de te faire ces commentaires. Mais tu secoues tout de même la tête, faisant un effort. Allez, dit quelque chose.

-Non, tu n'as pas à demander pardon... Tu as raison, je suis moins timide quand je fais de la magie. Mais c'est... Différent. Et je suis vraiment moi qu'avec ce défaut...

Oui, c'est un défaut qui fait ton charme aussi, d'un côté. Qui fait que beaucoup te prennent pour une petite chose fragile. C'est amusant, en y pensant, parce que si tu es effectivement fragile, tu ne l'es peut-être pas autant qu'on le croit. Peut-être. Bref, inutile de s'étaler là-dessus. Le silence s'installe entre vous, tu ne sais quoi dire et tes mains viennent trahir ta nervosité : tes cartes n'ont de cesse de passer d'une main à l'autre, les battant, les coupant, les faisant disparaître puis réapparaître... C'est un tic, il ne faut pas laisser un paquet de cartes entre tes mains, parce que tes mains te trahissent trop facilement. Tu n'oses pas le regarder, de peur de dire une bêtise, de réagir de la mauvaise manière... Pourquoi te fait-il un tel effet ? Pourquoi n'arrives-tu pas à surmonter ta timidité face à lui ? Tu ne sais pas, tu n'as aucune réponse à donner et tu n'en es que plus perdu. Tu estimes avoir suffisamment de soucis personnels, tu n'as pas besoin d'une source de troubles en plus. Même si tu ne le détestes pas, même si tu penses que, d'un côté, tu l'aimes bien, mais tout est si compliqué... Soudain il reprend la parole et tu sursautes. Lui prêter ta recette ? De quoi ? Tu le regardes d'un air perdu, ne comprenant pas de quoi il veut parler. Ce n'est que quand il prononce le verbe manger que tu saisis le sens de sa question. Ah, ouiiii ! Les cookies ! Tu les avais oubliés tiens. Comme le four en train de chauffer, comme la farine qui a envahie la cuisine, comme beaucoup de choses. Tu te forces à sourire, au moins un peu.

-Ah, heu, oui, la recette, bien sûr. Bouge pas, je vais chercher de quoi écrire.

Tu détalles aussitôt, bien trop content d'avoir un prétexte pour t'éloigner quelques instants. Tu rejoins rapidement ta chambre et, une fois arrivé, ralentis l'allure. Ce serait bien de ne pas marcher sur les nombreuses affaires qui traînent au sol. Tu gagnes doucement ton bureau, à la recherche d'une feuille qui n'a pas été utilisée. Difficile recherche, tu es obligé d'envoyer valser un grand nombre de paperasse avant de, enfin, trouver ton bonheur. Tu es tellement heureux d'avoir trouvé que tu sors de ta chambre sans avoir pensé à t'emparer d'un stylo, et tu ne t'en rends compte qu'une fois arrivé en bas. Tu fais alors la moue. Quelle plaie. Bon, pas le choix, tu dois aller fouiller dans la réserve de vieux stylos. Tu les observes tous, essayant de te souvenirs duquel écrit encore. Tu tentes un stylo noir, tu gribouilles un peu sur ta feuille, et...

-Ouais, bonne pioche ! Et du premier coup en plus !

Heu... Tu vires rouge pivoine immédiatement. Ouais, tu es un peu bizarre sur les bords. Tu jettes un timide regard à Nicoleïs avant d'aller disparaître en quatrième vitesse dans la cuisine, remettant tes chaussons au passage afin de ne pas salir tes chaussettes. Alors, la recette... Le livre déjà. Voilà, retrouvé. Il était quand même bien en évidence, Chris... Oui mais tu n'es pas dans ton état normal. Bref. Tu recopies rapidement la recette, prenant tout de même grand soin d'écrire bien lisiblement. Tu te connais, quand tu écris vite, il n'y a que toi qui peux te relire. Tout est prêt assez rapidement, alors, papier en main, stylo coincé sur l'oreille, tu sors de la pièce, lui évitant ainsi de mettre les pieds dans le champ de bataille que tu as réussi à créer. Tu lui tends alors ledit papier, les joues complètement en feu. Tu n'es pas à l'aise et cela se voit mais, pour le moment, tu n'es pas capable de faire mieux. Tu t'es rendu un peu ridicule devant lui, tu disparaîtrais volontiers dans un trou de souris mais tu n'as pas ce pouvoir alors tu restes là, tout simplement.

-Voilà... Tu... Dois partir ? Oui, si Alya a besoin de toi... Je dirai à ma mère que tu es passé, elle t'appellera je pense... Ou alors tu peux essayer de repasser un autre jour... Ou fait comme tu le sens en fait. Je sais pas du tout ce qui est le mieux...

Tu baisses les yeux. Tu te sens ridicule. Tu voudrais vraiment disparaître. C'est infernal. C'est impossible à gérer, c'est... Tu n'as pas du tout envie de le faire partir de force ou quoi que ce soit mais... Oui, tu aimerais qu'il parte. Cette pensée peut être méchante, il te met mal à l'aise et tu ne sais plus comment réagir... Peut-être que dans quelques jours tout cela ira mieux. Dans quelques mois. Quelques années ? Non, quand même pas... Tu as encore besoin de temps pour comprendre, pour trouver le bon comportement. Pour te rendre compte que ce trouble qui s'empare de toi a plusieurs sources et tu n'y penses pas encore...
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptySam 16 Nov - 16:47




Tu n’aimes pas la fin. Tu n’aimes pas les fins de films quand tu aurais aimé qu’ils durent plus longtemps, tu n’aimes pas la fin de ce tour alors que, de même, tu aurais voulu qu’il se ne prenne pas fin. Tu ne sais pas pourquoi la magie t’a toujours fasciné. Tu ne te poses pas de question, c’est juste ça et la magie. Cette magie qui s’achève lorsque le brun sourit, visiblement heureux d’avoir fait son tour et que celui-ci te plaise. A sa phrase, tu hoches la tête. Il n’y a pas de soucis, vraiment. Tu ne dis pas une chose pour en penser son contraire. « Okay. Mais j’crois encore que je préfère lorsque les secrets restent des … secrets. », termines-tu l’air un peu idiot. C’est idiot cette phrase, tu en as conscience. Chris te remercie alors que cela serait plutôt à toi de le faire. Il aurait très bien pu refuser de te faire son tour mais il l’a fait. Tu hoches néanmoins simplement la tête. Ca y’est, il redevient ce garçon timide. C’est désespérant comme quelqu’un peut changer du tout au tout en l’espace de quelques minutes. Désespérant et, assez déroutant, il faut bien l’admettre. Tu ne sais pas trop quoi dire d’autre. C’est vrai tu étais venu voir sa mère au départ et te voilà entrain de lui demander de faire un tour de magie. C’est drôle comme la vie est pleine de surprise. Il y avait une chance sur deux pour qu’elle soit ou non présente, une chance sur deux pour que Chris soit présent, accepte de lui faire un tour de magie. Une chance sur deux pour beaucoup de choses mais il faut croire que tu as une bonne étoile et qu’elle veille.

Chris s’explique alors qu’il n’en a pas besoin. Chacun est né comme il l’est. Si la magie l’aide à se sentir mieux et bien, qu’il continue. C’est tout ce que tu veux, toi, au fond, que les gens autour de toi se sentent bien. Heureux.

Tu restes dans le salon alors qu’il part te rechercher la recette. Tu pourras en faire tout à l’heure ou un autre jour. Peut-être même que Chris sera la quand tu essayeras il pourra te dire si tu es un bon ou piètre cuisiner, sans langue de bois. Tu n’aimes pas les mensonges, tu préfères les éviter même si la vérité fait parfois mal. Il y a des façons de dire la vérité même si, parfois, cela ne se déroule pas comme on le voudrait. C’est le risque. Un sourire amusé apparaît sur ton visage lorsqu’il arrive avec le papier mais sans de quoi écrire. Tête en l’air. Tu te tais. Tu n’as pas envie de le déconcentrer et, vu ses réactions un peu plus tôt (avant le tour de magie), t’en as déduis que ta présence le mettait un poil mal à l’aise même si cela s’est arrangé. C’est vrai. Aucune porte ne t’a attaqué depuis la première.

« Merci. », lui fais-tu simplement lorsqu’il te tend le papier que tu plies avant de mettre dans ta poche. « Je repasserais. », lances-tu avec un sourire. «Je choisirais une meilleure heure et j’appellerais pour être certain de ne déranger personne. J’aurais dû appeler avant de passer. Enfin, c’est ce que les personnes civilisées font au lieu de débarquer comme un Yéti en demandant à ce que tout leur tombe sur un plateau. » T’es pas vraiment un Yéti, tu le sais mais l’image est intéressante. Et, c’est vrai. La politesse aurait voulu que tu les préviennes de ton arrivée quoique, si tu avais prévenu, peut-être n’aurais-tu jamais vu Chris et son tour. « Oui, Alya m’attend. J’sais qu’elle me dirait qu’elle sait se débrouiller toute seule mais je ne préfère pas. » Frère poule ? Si peu, si peu. S’il faut que tu y ailles, tu n’as pas envie de partir comme un voleur. Vous arrivez rapidement dans l’entrée et tu te retournes alors que tu as déjà ouvert la porte. « Tu pourrais passer un de ces jours. » C’est juste une proposition, rien de bien méchant mais tu le vois déjà prendre des couleurs d’avance. « Comme ça tu pourras tester mes cookies… même si la concurrence est déloyale. » T’es qu’un piètre cuisinier mais l’invitation est faite. Chris sera ton cobaye et tu souris à l’idée. Sa  mère devrait arriver d’un instant à l’autre mais tu sais que tu dois y aller. S’il y a un problème à la maison et que tu n’es pas là pour aider ta sœur, tu t’en voudras toute ta vie. Repasser. Oui, tu repasseras. C’est la meilleure solution et puis, songes-tu lorsque la porte de la maison se referme derrière ton dos après un dernier signe de main, cela sera une très bonne excuse pour le revoir et lui redemander un tour de magie. Cette rencontre imprévue t’aura au moins donné l’occasion de changer la donne de votre première rencontre et ce n’est pas toi qui vas t’en plaindre. Bien au contraire.
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Nicoleïs Sath
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Nicoleïs Sath
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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  EmptyMar 19 Nov - 11:56

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MessageSujet: Re: Keep Your Head Up/ ft Chris Keep Your Head Up/ ft Chris  Empty

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Keep Your Head Up/ ft Chris

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