Phoebe Anderson
FT Emilia Clarke

20 ans ☀ Nowhereland ☀ Célibataire ☀ Hétérosexuelle

Moi, moi, et moi !

Je m'appelle Phoebe. Phoebe Anderson. Je suis née un mardi après midi dans les environs de 13h36 le 11 octobre 1991. Ma mère, Lauren, a beaucoup souffert pour me mettre au monde, je lui ai donné du fil à retordre à mon grand regret. Maman a versé sueur et larmes pour me permettre de pousser ces cris qui appelaient le désire ardent de vivre ! Ca a toujours été une femme forte ma mère, j'admirai sa force, son courage, jamais elle ne baissait les bras, elle gardait la tête haute et le dos solide quand bien même les malheurs de la vie s'abattait sur elle, elle demeurait cette femme à la fois solide et tendre, protectrice, rassurante, en somme la maman parfaite. Nous habitons un petit ranch dans la petite ville de Kuyden dans l'Etat du Wyoming, quartier sud, nous élevons principalement des chevaux et des vaches. De génération en génération, nous reprenons la ferme. La mère de ma mère y était et sa mère avant elle aussi ainsi de suite. Je ne sais plus jusqu'à combien de génération ça remonte, tout ce que je sais, c'est que ce ranch a toujours été dans ma famille et toujours des femmes l'ont tenu et possédé. Il était hors de question qu'un homme entre ici et fasse sa loi, oh que non, nous les Anderson, avons toujours eu un caractère affirmatif, nous ne cédons rien pour les beaux yeux d'un homme. Nous avons le coeur attendrie par la naissance de nos bétails, et non par les paroles mielleuses et théâtrales d'un Don Juan. Ma mère m'a toujours mise en garde envers les hommes. Elle m'a élevé en me répétant toujours : " Crois-tu donc que les hommes sachent aimer comme nous ? Non. Ces messieurs jouissent du bien qu’ils reçoivent…Mais nous, nous ne jouissons que du bonheur que nous offrons. Ils sont incapables de consacrer leur amour et leurs soins exclusifs à une seule et unique femme. Rêver d’être comblé par l’amour…cette illusion là ne cause que des souffrances…". J'ai compris a cet instant que ma mère avait souffert à cause d'un homme ; mon géniteur. Très tôt devenue femme, elle tomba amoureuse d'un homme qui lui chanta la sérénade pour n'obtenir d'elle que ce qu'il désirait : son corps. Il partit comme il était arrivé. Ma mère eut le coeur brisé et elle ne pensait plus jamais aimer un jour, du moins plus de la même façon car très vite, elle apprit qu'elle était enceinte et aussitôt, son coeur qui était vide, se retrouva de nouveau complet, débordant d'un amour nouveau, neuf, différent plus fort et plus puissant encore. Je n'ai jamais eu besoin de sa présence pour grandir, m'épanouir, m'affirmer et tracer ma vie. J'en suis la preuve : une présence masculine n'est pas indispensable, loin de là ! *rire*

J’ai mené le train de vie d’une banale enfant qui avance vers l’adolescence avec tout les avantages et inconvénients que ça incombe. J’avais beau compter parmi la gente féminine, gamine, j’étais un véritable garçon manqué. J’étais sans cesse en mouvement, incapable de rester tranquille une seule seconde. Il fallait toujours que je me dépense, une vraie pile sans contrainte d’énergie. Ma mère se demandaient même où je puisais tout ce dynamisme. C’est étrange comme on peut changer en vieillissant car passé la barre des 13 ans j’étais devenue une petite fille discrète voir timide. Le moindre projecteur imaginaire braqué sur moi me rendait mal à l’aise. Moi qui, enfant, adorait être entourée de mon cercle d'amis, je me sens, aujourd’hui, étouffer au beau milieu d’un groupe. Je préfère la compagnie des bêtes à ceux de mon espèce excepté ma famille. C'est mon côte misanthrope. Pour tuer cette oppression, j’aurai tout donné pour pouvoir m’envoler, quitter cette pesanteur qui m’enracinait au sol pour me fondre dans une nuée d’oiseaux, c'était mon rêve. Je les aurais suivi sans craintes et sans contraintes. Je ne dis pas jusqu’au bout du monde, mon foyer m’aurait vite manqué. Je me serais contentée du bout de la ville. Alors pour me donner cette impression de liberté, je prenais ma jument, l'a monté à cru et partais galoper dans les plaines. La vitesse ne m'effrayait pas au contraire, elle me faisait pousser des ailes dans le dos. Maman me disait toujours que j'étais la meilleure cavalière de la famille, à 3 ans déjà je mettais le pied à l'étrier. Maman m'a raconté que lorsque j'avais 4 ans, durant une année entière j'ai prétendu avoir pour mère une jument Apaloosa. C’est vrai, je vous jure. J’étais sûre que j’étais une pouliche et qu’en réalité je rêvais que j’étais une fillette et qu’un matin je me réveillerais et je partirais au galop. Ce qui était sûr c’est que je préférais les écuries à mon lit, ce qui a terrorisé ma mère la première fois où elle a trouvé mon lit vide alors qu'elle venait m'embrasser pour me souhaiter une bonne nuit. Elle a ameuté toutes la ferme, a réveillé tous les ouvriers qui se sont mis à ma recherche et c'est Georges, le palefrenier, qui m'a retrouvé endormie contre les flancs d'une jument, à l'abri entre ses jambes avec pour couverture la douce chaleur de son corps et de son souffle. Sans ça, j'ai réussi mes études dans le milieu agricole. J'ai choisi cette voix pour reprendre la ferme après ma mère à l'avenir, je tiens à respecter la tradition de l'héritage, je n'imagine pas ma vie ailleurs qu'ici, ces murs renferment tout mes secrets que j'ai enfouis sous la paille, tout mes souvenirs, toutes mes joies...Je suis incapable de rompre avec mes racines, c'est ici chez moi et ça le restera toujours. Maman a assez travailler, désormais elle se repose et je dirige la ferme. Elle profite enfin de sa retraite, du moins j'essaie de l'y obliger mais elle est plus têtue qu'une mule et se sent obliger de m'assister. Je comprends son comportement, pour une femme qui a entretenu ces lieux toute sa vie, pour qui c'était le quotidien, rompre cette habitude, est tout bonnement impossible. Sa vie c'est son métier, les meilleurs fermiers ne sont pas ceux qui se prétendent bons mais ceux qui naissent avec cette vocation et qui ont ça dans le sang. Je sais que je n'arriverai jamais à la cheville de ma mère, ce n'est plus la même époque, la difficulté est allégée par la modernité des engins agricoles, mais je sais que je fais sa fierté, à ma façon et à mon époque.

Ce que tu recherches

Des amis ?

Des ennemis ?

Des gens croisés en rêve ?

De simples connaissances ?

Des petits amis, ex ?

redsky

Ami(e)s, connaissances.

Armand Smith

Armand ! Un jeune homme très courageux que je ne regrette pas d'avoir engagé. Au départ ma mère était un peu réticente de voire un jeune homme de la ville, ne connaissant rien au métier de fermier, entrer au sein de notre entreprise mais j'ignore pourquoi, j'ai eu rapidement confiance en lui. De plus nous partageons tout deux une passion prononcée pour les chevaux et étant donné que j'ai une majeure partie de main d'oeuvre qui ne sont pas bons cavaliers, Armand m'est d'une grande aide, il travail et dresse les chevaux. Quand nous avons un peu de temps à nous, nous sellons deux chevaux et partons en balade, c'est l'occasion pour nous de se raconter quelques détails sur nos vies Une grande complicité est née entre nous et je me réjouie de le compter parmi mes amis !

Grand amour, ex, petit béguin.

Seth Adelstein

Seth, l'homme de mes rêves, le mystère qui m'a hanté durant plusieurs nuits avant que je ne puisse mettre un nom dessus. C'est en fréquentant Natan que j'ai rencontré en vrai Seth et dès lors que son nom a traversé les lèvres de son patron, ma mémoire l'a aussitôt enregistré. Je ne comprends toujours pas comment j'ai pu rêver d'un homme que je n'avais jamais vu auparavant. Croyez-moi, si je l'avais rencontré dans la rue, jamais je n'aurai pu l'oublier, il a ce charme, cette allure, ce magnétisme qui accroche le regard et qui vous déconnecte de toute réalité. Je crois...je crois qu'il ne me laisse pas indifférente, mon coeur s'emballe quand il est à proximité, je sens le monde s'écraser sur mes épaules, tout chavire...Je n'ai jamais ressentie cela avant, est-ce la définition de l'expression : "Tomber amoureuse" ? Curieusement j'ai comme l'impression que mon étrange ami reste à mes côtés dans mes rêves. Il me parle à travers mes pensées... Auprès de lui je me suis sentie plus vivante que jamais mais lorsque je m'éloigne de lui, je me sens troublée, perdue... Peut-être que malgré mes efforts pour être bonne je suis mauvaise ? Peut-être suis-je une femme mauvaise et frivole...Jamais, jamais il doit savoir, ça gâcherait tout...Je préfère fermer mon coeur que de le perdre.

Ennemi(e)s, personnes à éviter.

Bastian De Willefort

S'il y a un De Willefort que je ne connais pas, que l'on me dise ! Ils ont tous cette beauté mystérieuse et cette classe innée qui cache souvent quelque chose. Puis Bastian a l'avantage d'être célèbre via le fait qu'il est attaché de presse, il passe donc souvent devant les feux des projecteurs et son joli minois s'affiche sur tous les écrans. Il est réputé pour être quelqu'un de facilement accessible, il ne se prend pas la tête, il est très sociable, à l'écoute, bref le profil du garçon charmant, comme tous les De Willefort. Dans ce cas, pourquoi je frissonne d'effroi à chaque fois que je croise son regard quand je le vois à la télé ? Pourquoi j'ai des suée froide goutte dans mon dos et mon sang se glace quand j'aperçois ses sourires ? Quand il s'affiche en public, je m'attends à ce que tout dégénère et qu'il assassine tout le monde dans un bain de sang...j'entrevois d'affreuses scènes dans lesquelles il serait un fou sanguinaire...Quand il a franchi la porte de mes rêves, il était différent, l'exact contraire de ce qu'il représente dans la vie réelle. Un visage sombre sans expression. Le bien et le mal n'ont aucune différence à ses yeux...Ses yeux vous mentent puis ils vous détruisent. Ils vous privent de votre innocence, de votre fierté peut-être même de votre âme. Ses yeux ne voient pas la même chose que nous, ils sont en dehors de la réalité...En plongeant dans son regard, on ne trouve rien d’autre que du vide. Un puit sans fond fait de ténèbres et de néant. Ses yeux qui ne reflètent aucune lumière sont les yeux d'un psychopathe ! Bien qu'effrayée, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et lorsque le temps me permet de me rendre à la DW 'pour voir Seth), j'en profite pour me renseigner et me rapprocher discrètement de Bastian. Je tiens à cerner son personnage et à comprendre pourquoi Jekyll devient Hyde dans l'autre monde. Jusqu'à présent, il ne semble pas avoir remarqué que je l'espionnais.